http://www.iwt.com.au/mikunicarb.htm

 

La Théorie de Carburateur de Motocyclette de Mikuni 101 

  Les carburateurs de motocyclette paraissent très complexes, mais avec une petite théorie, vous pouvez accorder votre vélo pour l'exécution maximum.

Tous carburateurs travaillent sous le principe fondamental de pression atmosphérique. La pression atmosphérique est une force puissante qui exerce de la pression sur tout. Il varie légèrement mais est considéré être généralement 15 livres par le pouce carré (livres par pouce carré). Ceci signifie que cette pression atmosphérique tout presse à 15 livres par pouce carré.

En variant la pression atmosphérique dans le moteur et le carburateur, nous pouvons changer le carburant de pression et marque et le flux d'air.

  La pression atmosphérique forcera d'haute pression à la pression basse. Comme le piston sur un deux moteur de coup monte (ou descend sur un quatre moteur de coup), Une pression basse est formée dans le carter (au-dessus du piston sur un quatre coup). Cette pression basse cause aussi une pression basse dans le carburateur.

 Puisque la pression est plus haute hors du moteur et le carburateur, l'air se dépêchera dans le carburateur et dans le moteur jusqu'à ce que la pression est égalisée. L'air en mouvement traversant le carburateur prendra du carburant et le mélange avec l'air.

  Dans un carburateur est un venturi, la FIGURE 1.

Le venturi est une restriction dans le carburateur qui force aère pour presser pour obtenir par. Une rivière qui réduit peut être subitement utilisée pour illustrer ce qu'arrive dans un carb.

 L'eau dans les vitesses de rivière en haut comme il obtient près des rives réduites et obtiendra plus rapide si la rivière réduit même plus. La même chose arrive dans le carburateur. L'air qui presse causera de la pression atmosphérique pour tomber dans le carburateur. Le plus rapide les mouvements d'air, le plus bas la pression dans le carburateur.

  LA FIGURE 1 

  La plupart de circuits de carburateur de motocyclette sont gouvernés par la position d'accélérateur et pas par la vitesse de moteur. ›
 Il y a cinq principal mesure des systèmes dans la plupart de carburateurs de motocyclette. Ceux-ci mesurent des circuits se chevauchent et ils sont :

 * Le circuit de pilote * la soupape d'accélérateur * le jet d'aiguille et l'aiguille à réaction * le jet principal * étouffe le circuit 

  Le circuit de pilote a deux annonce Les parties de ajustable,

la FIGURE 2.

La vis d'air de pilote et le jet de pilote. La vis d'air peut être localisée ou près du côté arrière du carburateur ou près du devant du carburateur. Si la vis est près localisée du dos, il réglemente combien de l'air entre le circuit. Si la vis est livrée, il réduit la quantité d'air et de riches le mélange. S'il est été, Il ouvre le passage et permet plus d'air dans le circuit qui a pour résultat un mélange maigre. Si la vis est près localisée du devant, il a réglementé du carburant. Le mélange sera plus maigre s'il est vissé et plus riche si vissé hors. Si la vis d'air doit est plus tournée de 2 virages hors pour mieux tournant au ralenti, le prochain plus petit jet de pilote de taille sera nécessaire.

  LA FIGURE 2 

  Le jet de pilote est la partie qui fournit la plupart du carburant aux ouvertures d'accélérateur basses. Il a un petit trou dans lui qui limite du flux de carburant bien qu'il. Les deux la vis d'air de pilote et le jet de pilote affectent carburation d'inoccupé à autour de 1/4 accélérateur.

  La soupape de chute affecte carburation entre 1/8 à 1/2 accélérateur. Il l'affecte surtout entre 1/8 et 1/4 et a un moindre affecte jusqu'à 1/2. Les chutes entrent de diverses tailles et la taille est déterminée par est combien en écorché du derrière de lui, la FIGURE 3. Le plus grand l'écorché, le plus maigre le mélange (puisque plus d'air est permis par lui) et le plus petit l'écorché, le plus riche le mélange sera. Les soupapes d'accélérateur ont des nombres sur eux qui explique combien l'écorché est. S'il y a un 3 affranchi dans la chute, il a un 3.0mm écorché, pendant qu'un 1 aura un 1. 0 mm l'écorché (qui sera plus riche qu'un 3).


 

  LA FIGURE 3 

  L'aiguille à réaction et jet d'aiguille affectent carburation de 1/4 à 3/4 accélérateur. L'aiguille à réaction est une tringle effilée longue qui contrôle combien alimente peut être dessinée dans le venturi de carburateur. Le plus mince la bougie, le plus riche le mélange. Le plus épais la bougie, Le plus maigre le mélange puisque la bougie plus épaisse ne permettra pas comme le beaucoup de carburant dans le venturi comme un plus maigre l'un. Les bougies sont très conçues précisément pour donner des mélanges différents aux ouvertures d'accélérateur différentes. Les aiguilles à réaction ont des cannelures coupent dans le sommet. Un trombone entre dans un de ces cannelures et le tient de tomber ou du déménagement de la chute. La position de trombone peut être changée pour faire un moteur riche en course ou plus maigre, la FIGURE 4. Si le moteur a besoin de courir plus maigre, le trombone serait plus déplacé haut. Ceci tombera l'aiguille plus loin en bas dans le jet d'aiguille et cause moins de carburant couler le passé il. Si le trombone est abaissé, L'aiguille à réaction est élevée et le mélange sera plus riche.

  Le jet d'aiguille est où l'aiguille à réaction glisse dans. Dépendre du diamètre d'intérieur du jet d'aiguille, Il affectera l'aiguille à réaction. Le jet d'aiguille et le travail d'aiguille à réaction ensemble pour contrôler le flux de carburant entre le 1/8 à 3/4 gamme. La plupart de l'accordement pour cette gamme est fait à l'aiguille à réaction, Et pas le jet d'aiguille.

  LA FIGURE 4 

  Les contrôles à réaction principaux alimentent le flux de 3/4 à à toute vitesse, la FIGURE 5. Une fois l'accélérateur est loin ouvert assez,™ L'aiguille à réaction est haut tirée assez du jet d'aiguille et la taille du trou dans le jet principal commence à réglementer du flux de carburant. Les jets principaux ont les trous de taille différents dans eux et le plus grand le trou, Le plus de carburant qui coulera (et le plus riche le mélange). Le plus haut le nombre sur le jet principal, le plus de carburant qui peut couler par lui et le plus riche le mélange.

  LA FIGURE 5 

  Le système de buse est utilisé pour commencer des moteurs froids. Puisque le carburant dans un moteur froid tient aux murs de cylindre en raison de la condensation, Le mélange est trop maigre pour le moteur pour commencer. Le système de buse ajoutera du carburant au moteur pour compenser le carburant qui est tenu aux murs de cylindre. Une fois le moteur s'est réchauffer,+          La condensation n'est pas un problème, et la buse n'est pas eu besoin de.

  Le mélange d'air/carburant doit être des changements pour répondre à la demande des besoins du moteur. La proportion idéale d'air/carburant est 14. 7 grammes d'air à 1 gramme de carburant. Cette proportion idéale est seulement atteinte pour une période très courte pendant que le moteur court. En raison de la vaporisation incomplète de carburant aux vitesses lentes ou le carburant supplémentaire a exigé à toute vitesse, la véritable proportion d'air/carburant opérationnelle est d'ordinaire plus riche. Calculer 6 spectacles la véritable proportion d'air/carburant pour l'ouverture d'accélérateur donnée.

  LA FIGURE 6 

  Le carburateur Envole le Dépannage 

  Le dépannage de carburateur est simple une fois les principes fondamentaux sont sus. La première étape est de trouver où le moteur court mal, la FIGURE 7. Il doit être rappelé que le carburateur envole s'est déterminé par la position d'accélérateur, pas la vitesse de moteur. Si le moteur a des ennuis à tr/min bas (tourne au ralenti à 1/4 accélérateur), le système de pilote ou la soupape de chute est le problème probable. Si le moteur a des problèmes entre 1/4 et 3/4 accélérateur,€ L'aiguille à réaction et jet d'aiguille (le plus probable l'aiguille à réaction) est probablement le problème. Si le moteur court mal à 3/4 à à toute vitesse, le jet principal est le problème probable.

  LA FIGURE 7 

  Pendant qu'envoler des carburateurs, placer un morceau de bande sur le logement d'accélérateur. Placer un autre morceau de bande sur la poigne d'accélérateur et dessiner une ligne (pendant que l'accélérateur est à inoccupé) droit en face d'un morceau de bande à l'autre. Quand ces à deux lignes sont alignés, Le moteur tournera au ralenti. Maintenant ouvrir l'accélérateur à toute vitesse et dessiner une autre ligne directement en face de lui sur le logement d'accélérateur. A ce point, Il devrait y avoir à deux lignes sur le logement d'accélérateur, et l'un sur la poigne d'accélérateur. Maintenant trouver l'à mi-chemin point entre les deux des lignes sur le logement d'accélérateur. Faire une marque et ceci montrera quand l'accélérateur est au demi accélérateur. Diviser les espaces même encore jusqu'à ce que tourne au ralenti, 1/4, 1/2, 3/4, et positions à toute vitesse sont sues. Ces lignes seront rapidement utilisées pour trouver l'accélérateur exact ouvrant pendant que s'envole.

  Nettoyer le filtre à air et chauffer le vélo en haut. Accélérer par les engrenages jusqu'à ce que l'accélérateur est à toute vitesse (un insignifiant montant est le meilleur lieu pour ceci). Après que quelques secondes de courir à toute vitesse, Rapidement la force dans l'embrayage et arrête le moteur (ne permet pas le moteur pour tourner au ralenti ou rouler à un arrêt). Enlever la bougie et regarder sa couleur. Ce devrait être une couleur brune clair légère (pour plus d'information sur la lecture de bougies cliquetent ici). Si c'est blanc, le mélange d'air/carburant est trop maigre et un plus grand jet principal devra est installé. Si c'est marron noir ou sombre, le mélange d'air/carburant est trop riche et un plus petit jet principal devra est installé. Pendant que changer les jets, les changer une taille à la fois, la course de test après chaque changement, Et regarder la couleur de bouchon après chaque course.

 

 Après que le jet principal a été réglé, a été couru le vélo au demi accélérateur et vérifie la couleur de bouchon. Si c'est blanc, Abaisser le trombone sur l'aiguille à réaction à riche le mélange d'air/carburant. Si c'est le marron sombre ou noir, élever le trombone pour pencher le mélange d'air/carburant.

 

 Le circuit de pilote peut être pendant ajusté que le vélo tourne au ralenti et alors la course de test. Si le moteur court mal juste de d'inoccupé, La vis de jet de pilote peut être livrée ou hors changer le mélange d'air-carburant. Si la vis est dans le dos du carburateur, vissant le penchera hors le mélange pendant que visser il dans riche de volonté il. Si la vis d'ajustement est dans le devant du carburateur, ce sera le contraire. Si tournant la vis entre un et deux et une moitié n'a pas n'importe quel affecte, Le jet de pilote devra est remplacé avec un plus grand ou plus petit l'un. Pendant qu'ajuster la vis de pilote, le tourner 1/4 virage à la fois et test a couru le vélo entre les ajustements. Ajuster le circuit de pilote jusqu' aux courses de motocyclette proprement de d'inoccupé avec aucunes hésitations ou aucunes marécages.

  L'altitude, Humidité, Et Aérer la Température 

  Une fois l'envoler s'est réglé et le vélo court bon, il y a beaucoup de facteurs qui changeront le performance du moteur. L'altitude, aérer la température, Et l'humidité est de grandes facteurs qui affectera comment un moteur courra. Les augmentations de densité d'air comme l'air obtient plus froid. Ceci signifie qu'il y a les molécules de plus d'oxygène dans le même espace quand l'air a froid. Quand la température tombe, le moteur courra plus maigre et plus de carburant devra est ajouté pour compenser. Quand la température d'air se réchauffe, Le moteur courra plus riche et moins de carburant sera nécessaire. Un moteur qui s'est envolé à 32deg Fahrenheit peut courir mal quand la température atteint 90deg Fahrenheit.

 L'altitude affecte s'envole puisque il y a les molécules de moins d'air comme l'altitude augmente. Un vélo qui court bon au niveau de la mer courra riche à 10.000 ft en raison de l'air plus mince.

  L'humidité est combien plus humide est dans l'air. Comme l'humidité augmente, envole se sera plus riche. Un vélo qui court des nageoires sèche dans la matinée de l'air peut courir riche comme le jour continue et les augmentations d'humidité.

  Les facteurs de correction sont quelquefois utilisés pour trouver les cadres de carburateur corrects pour changer de températures et les altitudes. Le graphique dans la FIGURE 8, montre un graphique de facteur de correction typique. Pour utiliser ce graphique, envoler le carburateur et noter le pilote et les tailles à réaction principales. Déterminer la température correcte d'air et suivre le graphique sur à la droite jusqu'à ce que l'élévation correcte est trouvée. Se déplacer à plomb de ce point jusqu'à ce que le facteur de correction correct est trouvé. La FIGURE d'utilisation 8 comme un exemple, la température d'air est 95deg Fahrenheit et l'altitude est 3200 pied. Le facteur de correction sera 0,92. Pour découvrir la correction principale et jets de pilote, le multiple le facteur de correction et chaque taille à réaction. Une taille à réaction principale de 350 serait multipliée par 0. 92 et la nouvelle taille à réaction principale serait un 322. Un pilote une taille à réaction de 40 serait multipliée par 0,92 et la taille de jet de pilote serait 36,8.

  LA FIGURE 8 

  Les facteurs de correction peuvent être aussi utilisés pour trouver les cadres corrects pour le jet d'aiguille, l'aiguille à réaction, et la vis d'air. Utiliser le graphique de la FIGURE 9 et déterminer le facteur de correction. Alors utiliser la table au dessous de déterminer ce que de faire avec le jet d'aiguille, l'aiguille à réaction, et la vis d'air.

  L'aiguille Graphique de Correction de Vis d'Aiguille/Air Jet/A REACTION 

  1.04 de facteur de correction ou au-dessus de 1,04-1,00 1,00-0,96 0,96-0,92 0. 92 ou au dessous du jet d'Aiguille Deux tailles plus grandes Une taille Une plus grande Même taille Une taille plus petite Deux tailles plus petites cadre d'aiguille à réaction Abaissent la position de trombone

Même Augmentation coupe une ouverture de vis d'Air de position Un virage dans 1/2 virage dans Même 1/2 virage hors Un virage hors 

  LA FIGURE 9

Correction factor

1.04 or above

au-dessus

1.04-1.00

1.00-0.96

0.96-0.92

0.92 or below

au dessous

Needle jet

Two sizes larger

One size larger

Same size

One size smaller

Two sizes smaller

Jet needle setting

Lower clip position

Same

Same

Same

Raise clip one position

Air screw opening

One turn in

1/2 turn in

Same

1/2 turn out

One turn out

 


 

Régler son carburateur. 

 

- Régler un carburateur.

Pour tirer parti de toute la puissance d'un moteur 2 temps et donc de son banshee, il faut un réglage fin de sa carburation.

Un peu de méthode est indispensable ( si vous vous perdez dans vos réglages, revenez au réglage standard et recommencez).

Le réglage d'un carburateur se fait moteur chaud et avec un mélange "frais". 

 Ordre de réglage :

Niveau de cuve.

Ralenti.

Gicleur principal.

Aiguille.

Puit d'aiguille

 

1 - Le niveau de cuve.

La valeur du niveau de cuve est donnée dans le manuel d'atelier.

Le niveau de cuve se mesure en retournant le carburateur pour mettre en contact l'ensemble flotteur-pointeau. Mesurez la distance entre la plan de joint et la base des flotteurs.  

Le réglage se fait en tordant le linguet ( situé sur les flotteurs)  qui agit sur le pointeau. 

Un niveau de cuve trop bas appauvrira la carburation et inversement un niveau trop haut l'enrichira.


 

 

2 - Le ralenti.

Trois pièces ont la plus grande importance :
- La vis de ralenti
- La vis d'air
- Le gicleur de ralenti.

- En premier lieu , vérifier que lorsque vous lâchez la poignée de gaz , le boisseau redescend bien jusqu'en bas. Il faut entendre un "Blong " caractéristique.

Ensuite, il faut démarrer le moteur et tourner la vis de ralenti jusqu'à ce que le moteur ronronne correctement.

- Si le moteur  cogne comme une brute ou fonctionne irrégulièrement, il faut agir sur la vis d'air.
Plus on tourne la vis dans le sens des aiguilles d'une montre, plus on diminue l'entrée d'air et donc plus on augmente la richesse du mélange au ralenti. Inversement, plus on augmente l'arrivé d'air plus on appauvrit le mélange.

-Si le moteur émet le "Beuhh" caractéristique du trou à l'accélération , il faut serrez progressivement la vis d'air quart de tour par quart de tour.

La valeur moyenne se situe entre un tour ¼ et un tour ¾.  Pour la valeur sur le banshee se reporter à la page "réglage banshee" 

En dessous d'un tour à partir de la position fermée, c'est que le gicleur de ralenti n'est pas adapté. Il se remplace par un modèle de 5 points supérieur et ainsi de suite jusqu'à la disparition du " Beuhh ".

Inversement, si le moteur cafouille, n'offre pas une montée en régime régulier sur le premier ¼ de tour et que la vis d'air dépasse les deux tours il faut descendre de 5 points le gicleur de ralenti jusqu'à la bonne valeur.

- Si ce dernier est trop petit , l'augmentation de la vitesse moteur est lente et irrégulière.
- Si le gicleur est trop gros, il causera une fumée d'échappement lourde et un bruit sourd en sortie de pot.


 

 

3 - Le gicleur principal.

C'est une pièce très importante.

Pour savoir si le gicleur principal est le bon, une seule méthode : "le point fixe" ou encore appelé "arrêt carburation".

- Moteur chaud, roulez à fond de 5 pendant 5 à 10 secondes , débrayez d'un coup en coupant les gaz  évidemment, arrêtez vous (sans donner de coup de gaz et en restant sur le même rapport).

- Démontez la bougie et regardez sa couleur :

 

 

- Noire et grasse = gicleur trop gros (mélange trop riche).

- Marron chocolat = gicleur correct.

- Blanc/beige = danger, gicleur trop petit.

Comment trouver le bon gicleur ?

Commencez par monter un gicleur plus gros que celui prévu dans le manuel ( plus 10 points ) et procédez par la méthode du point fixe en descendant la taille des gicleurs par palier.

Pour une bonne lecture, utilisez une bougie qui a déjà "roulée" ( mais propre) et qui prendra la  couleur rapidement. 

 


 

 

4 - Aiguille et puit d'aiguille.

L'aiguille possède de 3 à 5 crans de réglage selon les marques de carburateur.

Le réglage de base est le cran du milieu.

Le clip placé au plus haut donne un mélange plus pauvre.

Au contraire, le clip placé au plus bas enrichi  le mélange. 

Pour savoir si le réglage du circuit intermédiaire est bon, roulez à mi-régime sur le 4° rapport et ouvrez d'un coup en grand.

- Si la montée en régime est linéaire (sans que le moteur "ratatouille"), c'est que le réglage est bon.

- Si la montée en régime se produit d'un coup sec après un laps de seconde d'hésitation, le mélange est trop pauvre. Il faut donc abaisser le clip sur l'aiguille (commencer par un cran).

- Si la montée en régime est lente, par à-coups, le moteur "ratatouille", il faut appauvrir en montant le clip sur l'aiguille. Au cas où vous étés arrivé au dernier cran du haut , mettez un puit d'aiguille de taille inférieur et recommencez les réglages avec le clip sur le cran du milieu.  

Enfin , il faut savoir que pour un même carburateur il existe différent type d'aiguille ( plus ou moins grosse ). Le type est gravé dessus.

 

5 - Le boisseau.

Là, il s'agit de réglage pour les plus pointus des metteurs au point.

La coupe du boisseau qui détermine une partie de la réponse à l'ouverture des gaz, et joue le rôle d'une pompe de reprise. Le réglage consiste dans la possibilité de changer la coupe du boisseau (en changeant le dit boisseau).

Plus la coupe du boisseau est petite et plus le mélange sera riche.

Inversement, plus la coupe est grande, plus le mélange sera pauvre.   

Afin de s'y retrouver, il faut savoir que les plus grands chiffres correspondent aux coupes les plus hautes.

 


 

 

- Principe de réglages.

 

Condition

Mélange

Conséquences

Air froid

Pauvre

Enrichir

Air Chaud

Riche

Appauvrir

Air sec

Pauvre

Enrichir

Basse altitude

Origine

+ 1500 m

Riche

Appauvrir

Air sec

Pauvre

Enrichir

 

 

- Synchronisez vos carburateurs.

 

- Comment savoir si vos carburateurs sont désynchronisés.

 

La présence de deux carburateurs implique une ouverture des boisseaux simultanée et identique sous l’action de la poignée de gaz.

Chaque cylindre aspire mécaniquement de la même façon mais du fait d'une absence de synchronisation,  le mélange air-essence de chaque carburateur sera différent et le moteur se retrouve avec un cylindre trop riche et  un trop pauvre

Vérifiez la synchronisation de vos carburateurs en examinant la couleur des électrodes de vos deux bougies (voie ci-dessus). Les électrodes des deux bougies doivent avoir la même couleur.

 


 

 

- Synchronisez un bi cylindre "à l’oeil".

 

Enlevez les manchons de liaison au boîtier de filtre à air afin de pouvoir observer directement les boisseaux (moteur à l'arret).

Desserrer les vis de butée de ralenti pour qu’elles n’agissent plus sur les boisseaux (sur le haut des carburateurs).

Ouvrez les gaz doucement en  mettant  le doigt sur un boisseau du carburateur gauche pendant que vous surveillez si le boisseau du carburateur droit bouge.

Si une différence de départ de levée des boisseaux  est sensible, agissez sur le système de réglage comme indiqué dans la page "réglage banshee" à la rubrique "réglage du câble d'accélérateur"  pour obtenir une parfaite synchronisation.

Faites un essai de chaque côté.

Démarrez le moteur, régler le régime de ralenti en tournant chaque vis exactement de la même valeur angulaire.

 

- Synchronisez à la pige

 

Enlevez les manchons de liaison au boîtier de filtre à air afin de pouvoir observer directement les boisseaux (moteur à l'arret).

Ouvrez les boisseaux à l’aide de la vis de ralenti.

Comparez les ouvertures en y glissant une pige ronde de bon et de même diamètre  (exemple: queue de  forêt).

Mettez les deux boisseaux au même niveau en agissant sur les vis de réglage du câble d'accélérateur,  comme indiqué dans la page "réglage banshee" à la rubrique "réglage du câble d'accélérateur"  pour obtenir une parfaite synchronisation.

Démarrez le moteur, régler le régime de ralenti en tournant chaque vis exactement de la même valeur angulaire.

 


 

 

- Synchronisez avec un dépressiomètre.

 

Il faut investir dans une rampe à dépression. 

Le dépressiomètres mesure la dépression régnant dans chaque pipe d’admission lorsque le moteur tourne (des carburateurs désynchronisés donnent des différences de dépression).

Installez la rampe de dépressiomètres dans les deux trous de vos pipes d'admission.

Démarrez le moteur et observez la réaction et la position des aiguilles des cadrans, au ralenti et en accélérant. ( des carburateurs désynchronisés donnent des valeurs différentes). 

Procédez à la synchronisation en agissant sur les vis de réglage du câble d'accélérateur,  comme indiqué dans la page "réglage banshee" à la rubrique "réglage du câble d'accélérateur"  pour obtenir une parfaite synchronisation.

 

 


 

 

- En cas de mauvais fonctionnement, les symptômes.

 - Moteur trop riche.

- Accélération médiocre.

- Ratés à accélération.

- Fume excessivement.

- Encrasse la bougie.

- Bruit d'échappement grave.

 

- Moteur trop pauvre.

- Cognement et ferraillement.

- Accélération par à-coups.

- Fait comme si il tombait en panne d'essence.

- Devient rapidement chaud.

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Carburateur

Le carburateur est un organe fondamental du moteur à combustion interne essence ou éthanol (mais pas du moteur Diesel). Il est également présent sur des chaudières à carburants liquides.

Cet organe permet de préparer un mélange d'air (le comburant) et de carburant, ayant le bon rapport de carburant/air, qui va parfaitement brûler dans la chambre de combustion. Ce mélange d'air et de vapeur de carburant est aspiré lors de l'admission dans le cylindre. Il a également pour rôle de régler la vitesse et le couple du moteur[1].

Le rapport théorique idéal air/essence pour le moteur à explosion est de 14,7:1 soit 14,7 parts d'air pour 1 part de carburant. On parle alors de mélange stœchiométrique[N 1]. En pratique, pour obtenir une combustion idéale et ainsi permettre une économie de carburant, on brûle une proportion air/essence d'environ 18:1[2].

Le mot carburateur provient du terme carbure, qui est un composé binaire du carbone[3]. En chimie organique, le terme a le sens plus spécifique de l'augmentation du carbone dans le contenu d'un combustible par mélange avec un gaz volatil d'hydrocarbures.

Karl Benz, un des inventeurs du carburateur

La paternité de l'invention du carburateur est plutôt difficile à donner. Il est communément admis que l'allemand Karl Benz en soit l'inventeur en 1885[4] qu'il breveta en 1886. Il semble également que deux ingénieurs hongrois, János Csonka et Donát Bánki, inventèrent le carburateur en 1893.

Bien avant Donát Bánki, le Français Fernand Forest avait inventé, en 1885, le carburateur à niveau constant qui constituait un immense progrès par rapport au carburateur à mèches de Édouard Delamare-Deboutteville, ou au carburateur à barbotage de Maybach. C'est le carburateur inventé par Fernand Forest qui servira de base à tous les carburateurs montés sur tous les moteurs à essence fabriqués dans le monde pendant plus d'un demi-siècle.

Arthur Krebs inventa le 1er carburateur à membrane en 1902. Ce système contient deux fonctions principales : la répartition de la quantité d'air par rapport à la quantité de carburant et le réglage du point de fonctionnement du moteur (charge).

Évolution [modifier]

Rapidement après le premier prototype inventé, Karl Benz ajouta au montage un papillon d'accélérateur. Celui-ci permet de régler à volonté la quantité du mélange aspiré par le moteur et donc, sa puissance et sa vitesse de rotation.

Durant la période 1882 à 92, les carburateur utilisés sur les premiers moteurs à combustion interne étaient à léchage, à barbotage ou mixtes (voir ci après). Lourds et très encombrants, ils se composaient d'un récipient parcouru par des tubulures. La résistance à l'écoulement du mélange vers les cylindres était considérable engendrant un fonctionnement, bien que très simple, peu satisfaisant. Ils n'étaient pas capables de fournir longtemps un mélange suffisamment homogène dont la composition soit adaptée aux différents régimes du moteur[1].

La technique du carburateur fut plus tard amélioré par l'adjonction d'un flotteur permettant de contrôler le niveau du carburant et par le montage d'une prise d'air supplémentaire reliée au tube de sortie du mélange carburé. Cette nouvelle configuration conférait aux pilotes la possibilité de régler manuellement le dosage du mélange carburé[1].

Frederick William Lanchester expérimenta en Angleterre, le carburateur dans les voitures. En 1896, Frederick et son frère ont construit le premier moteur à essence utilisant le nouveau carburateur. Cette version accomplit en 1900, avec succès, un trajet de 1 000 miles (1 600 km) synonyme ainsi que l'invention du carburateur fut un important pas en avant dans l'ingénierie automobile.

Le carburateur fut l'habituel mode de carburation pour presque tous les moteurs à essence jusqu'au milieu des années 1980, quand l'injection indirecte lui fut préférée pour des raisons de normes de dépollution, le fonctionnement d'un pot catalytique s'accommodant mal d'un carburateur. Sur le marché américain, la dernière voiture utilisant un carburateur fut la Ford Crown Victoria Police Interceptor de 1991. Depuis 2005, de nombreux nouveaux modèles sont en train d'être commercialisé avec l'injection directe. Une majorité des motocycles utilise encore le carburateur en raison de son faible coût et de la réponse des gaz rapide. Mais les normes de dépollution les font toutes passer progressivement à l'injection.

Aujourd'hui ces deux fonctions sont dissociées : le papillon des gaz est monté dans le boîtier papillon, et le mélange air-carburant est réalisé par le circuit d'injection, le tout permettant, via un ensemble de capteurs et un calculateur électronique, de réduire au maximum les émissions polluantes.

Carburateur

Schéma du carburateur

Le carburateur est situé à l'entrée des conduits d'admission où il assure le mélange air essence aspiré par le moteur. Il possède :

Fonctionnement [modifier]

Carburateur Solex de Volkswagen, équipé d'un starter

Démarrage à froid [modifier]

Lors de l'allumage du moteur, la dépression est trop faible pour aspirer le carburant et le dosage est très pauvre en essence. Par ailleurs, le moteur étant froid, l'essence s'évapore peu et forme des gouttelettes d'essence qui ont davantage tendance à se déposer sur les éléments froids de l'admission, au lieu de se pulvériser et se mélanger à l'air.

Le problème est résolu grâce à l'utilisation d'un dispositif de facilitation du démarrage (choke en anglais, enrichisseur ou starter en français), qui permet au mélange d'être enrichi en essence au démarrage. Il agit de façon que la proportion d'air soit réduite, par l'intermédiaire d'un volet d'aspiration, ou en augmentant la proportion en essence en agissant sur les gicleurs.

Un système intermédiaire de carburation est parfois utilisé : il ne fonctionne qu'au démarrage. L'air est aspiré directement de l'extérieur, ou encore à partir du conduit principal en amont du papillon. Dans ce cas particulier, l'essence est puisée directement dans la cuve et le papillon doit rester fermé, afin que le mélange carburé ne passe que par le dispositif de démarrage[6].

Le ralenti [modifier]

Lorsque le moteur fonctionne au ralenti, le papillon est fermé ou très peu ouvert. La partie en aval du papillon subit alors une forte dépression. Cette dépression est utilisée pour faire appel au carburant nécessaire à travers un gicleur de ralenti.

Placé juste au niveau du bord du papillon, il ne débite que lorsque la situation précédente s'effectue. Le papillon s'ouvre progressivement et la dépression qui s'exerce sur le gicleur de ralenti diminue jusqu'à ne plus être suffisante pour provoquer l'aspiration de l'essence. La dépression dans le diffuseur augmente engendrant le fonctionnement du gicleur principal. Le réglage du ralenti moteur s'effectue par la vis de butée du papillon réglant l'admission d'air et par une vis-pointeau réglant l'admission de carburant, afin d'obtenir un mélange homogène air-essence[6].

Conduite générale [modifier]

La cuve est munie d'un système automatique qui ferme l'arrivée d'essence lorsqu'elle est pleine (il s'agit d'un pointeau couplé a un flotteur ; quand le niveau dans la cuve n'est pas suffisant, le flotteur descend à mesure que l'essence se vide et le pointeau, fixé au flotteur sert de soupape afin de faire entrer l'essence dans la cuve et de la stopper quand elle est pleine). La cuve communique par des canaux calibrés avec les gicleurs.

L'entrée d'air donne dans un passage rétréci où débouchent les sorties des gicleurs. Dans cette zone rétrécie, le flux d'air subit une dépression (effet Venturi), qui aspire l'essence à travers les gicleurs. Elle est ainsi pulvérisée dans l'air. Derrière cette zone se situe un obturateur mobile, le papillon des gaz qui pilote le flux d'air et par conséquent la charge du moteur.

Lorsque la pédale de l'accélérateur est à mi-enfoncée, le boisseau ouvre à moitié le conduit d'admission et l'aiguille du gicleur, solidaire du boisseau, détermine la quantité d'essence injectée dans le mélange par le gicleur. Entre 1/4 et 3/4 d'ouverture, l'essence est ainsi proportionnelle à l'air admis. Cette plage peut être légèrement modifiée par le réglage de la hauteur de l'aiguille. Au-delà de 3/4 d'ouverture de la poignée d'accélérateur, jusqu'à son ouverture complète, seul le gicleur détermine la quantité d'essence admise. C'est à ce moment là que le diamètre du gicleur choisi est la plus importante[7].

Accélération brusque [modifier]

Lors d'une brusque accélération, l'ouverture du papillon est totale et entraîne une augmentation rapide du débit d'air mais qui n'engendre pas une augmentation du débit de carburant. En effet en cas de brutale accélération, la quantité d'essence (plus dense que l'air) diminue brutalement dans le mélange.

Afin d'enrichir le mélange lors des reprises, beaucoup de carburateurs sont équipés d'une pompe de reprise, dispositif qui ajoute une quantité d'essence proportionnelle à chaque action rapide d'enfoncement de l'accélérateur. La pompe envoie donc une giclée d'essence afin de supprimer ce « trou » à l'accélération. Le gicleur de la pompe possède généralement 5 trous qui s'ouvrent au fur et à mesure[6]. Ce phénomène disparaît avec les carburateurs à membrane.

Sur une pompe de reprise à membrane, la fermeture du papillon détend le ressort de rappel de la membrane et celle-ci, en se retirant, provoque une dépression dans la chambre de la pompe. La soupape de sortie empêche la sortie du carburant, tandis que la soupape d'entrée se lève, permettant ainsi un afflux de carburant suffisant pour remplir rapidement la chambre de la pompe[6].

L'amplitude de la course de la membrane détermine la quantité d'essence injectée, tandis que la largeur de l'orifice de sortie définit la vitesse de sortie du carburant pompé. L'utilisation d'un ressort octroie davantage de progressivité dans la course du levier de commande de la membrane[6].

Modèles [modifier]

 

Dessin d'une coupe de carburateur Renault

Types de carburateur

Le carburateur de type compensé ou Zenith comporte deux gicleurs :le gicleur principal dont le débit est proportionnel à la dépression existant dans le diffuseur et le gicleur secondaire, qui en communication à travers un puits avec l'air atmosphérique, compense le débit de façon indépendante de la dépression dans le diffuseur.

La richesse du mélange distribué par le gicleur principal augmente avec le régime tandis que le gicleur secondaire fournit un mélange de plus en plus pauvre. L'augmentation du régime est à l'origine de ce système en car la quantité d'air qui vient se mélanger à l'essence augmente en fonction de ce dernier. L'addition des deux mélanges permet de maintenir relativement constant le ratio air/essence. Le gicleur principal est réglé pour les hauts régimes et le gicleur secondaire pour les bas régimes.

La cuve du gicleur secondaire, à pression atmosphérique, joue le rôle de pompe de reprise. À bas régime, elle reste remplie d'essence. Au moment des reprises, par contre, l'augmentation de la dépression agit davantage sur elle que sur la cuve à niveau constant[8].

Weber [modifier]

Dans le carburateur à air antagoniste Weber, l'injecteur est situé dans la partie inférieure du gicleur et est calibré pour les bas régimes. Le mélange est ainsi enrichi aux hauts régimes. Un courant d'air soufflant transversalement au jet s'oppose au gicleur et empêche l'essence de sortir de l'injecteur. Le gicleur principal est quant à lui perforé par un orifice calibré à sa partie inférieure et par des orifices radiaux dans le reste.

L'essence monte le long du gicleur principal selon le principe des vases communicants, en remplissant également le tube porte-gicleur. Tant que la dépression dans le diffuseur reste faible l'ensemble fonctionne comme le gicleur d'un carburateur normal. Quand elle augmente le niveau d'essence dans le gicleur et dans le porte-gicleur tend à s'abaisser, découvrant successivement les différentes rangées d'orifices[8].

Plus l'aspiration sera forte, plus les orifices découverts seront nombreux, régulant ainsi le débit du jet d'essence. Cette réduction du débit d'essence permet ainsi de réguler à tout moment le mélange et d'assurer la constance du dosage air-essence.

Revenons au carburateur élémentaire dont la section du diffuseur est fixe. Si, à 2 000 tr/mn, le moteur aspire, par exemple, 1 000 litres d'air à la minute et si, à 4 000 tr/mn, il en aspire le double la vitesse de l'air dans le diffuseur, à 4 000 tr/mn. sera deux fois plus élevée qu'au régime de 2 000 tr/mn.

S.U. [modifier]

Dans les carburateurs S.U., le diffuseur à section variable est commandé par la dépression existant dans le diffuseur. Le piston se soulève lorsque la dépression s'élève, ce qui élargit la buse et maintient à peu près constante la vitesse dans le diffuseur et le gicleur lors des variations de la quantité d'air aspirée par le moteur[9].

Au ralenti, le papillon est fermé et la dépression est minimale. Le piston descend. la proportion de carburant pulvérisé est faible. En marche normale, le papillonne est grand ouvert. La dépression augmente et commande le mouvement de l'aiguille qui, en remontant, augmente progressivement la section de l'orifice de giclage. À l'accélération, il suffit de disposer d'un frein capable de retarder le mouvement ascensionnel du piston pour augmenter ainsi la vitesse et la dépression dans le diffuseur et au niveau d'un gicleur[9].

Le rapport air-essence est contrôlé par une aiguille conique, solidaire du piston, qui coulisse dans le gicleur et fait varier la section utile. Sa forme permet d'obtenir pour chaque régime et pour chaque position du papillon, les meilleurs rapports air-essence pour le rendement du moteur[9].

Classification [modifier]

On peut classer les carburateurs selon les directions respectives du diffuseur et du gicleur, en :

Exemples modèles [modifier]

Schéma (en allemand) d'un carburateur élémentaire

Rampe de carburateurs sur une Ferrari de 1961

Carburateur élémentaire [modifier]

Les premiers carburateurs qui ont équipé les premiers véhicules propulsé par un moteur à explosion, comme celui de la De Dion de 1899, n'étaient pas en mesure de répondre à toutes les exigences. Appelés à léchage ou à barbotage, ils se composaient d'un réservoir d'essence dans lequel pénétrait un tube, pour renouveler l'air aspiré par le moteur, le mélange air/essence étant assuré par l'évaporation de cette dernière[7].

Dans les carburateurs à léchage, l'air traversait l'appareil en léchant la surface de l'essence. Ce système fut ensuite perfectionné par le montage dans l'appareil d'une série de diaphragmes qui permettaient un enrichissement progressif du mélange, grâce au préchauffage du carburant au contact des tubulures d'échappement. Dans les carburateurs à barbotage, le tuyau d'admission d'air se prolongeait jusqu'au fond de l'appareil. L'air, parfois préalablement réchauffé, barbotait dans la cuve et s'enrichissait progressivement des vapeurs d'essence[1].

Carburateur à dépression [modifier]

Le carburateur à dépression est une évolution du précédent, le boisseau étant actionné par une membrane sensible à la pression, le plus souvent on trouve un trou sous le boisseau et l'air qui rentre dans le carburateur crée une dépression dans le boisseau soutenue par la membrane en passant sous lui, ce qui permet à ce dernier de remonter sous l'effet de vide créé en lui et dans la chambre qui le surmonte, le flux d'air est régulé par un papillon. Ce système empêche l'étouffement du moteur en cas d'ouverture brutale des gaz, car même si le papillon est ouvert en grand, le boisseau ne réagit pas à l'aspiration du moteur qui est faible et, ne nécessite donc pas une grande quantité de gaz, la carburation se régule d'elle même[10].

Mais il n'est pas conseillé dans le cadre par exemple d'une configuration préparé pour la compétition, son temps de réponse étant trop long en comparaison d'un carburateur à boisseau à câble, on rencontre surtout ce cas de figure sur les motos.

Carburateur à vide [modifier]

Le mélange stœchiométrique est dans la pratique extrêmement difficile à réaliser, notamment sur toute la plage de régimes de fonctionnement du moteur, c'est pourquoi beaucoup de carburant arrive sous forme liquide dans les cylindres et ne peut donc pas brûler correctement. Pire, la vaporisation étant endothermique, il se condense sur les parois, abîmant les cylindres et les pistons, absorbant une partie de l'énergie de la combustion et, se dissociant en polluants (ozone).

Pour éviter cela, il est indispensable de vaporiser totalement le carburant. L'énergie investie pour vaporiser ce carburant (par une basse pression, comme son nom l'indique) est très largement compensée par l'augmentation du rendement, ce qui permet de brûler un mélange plus pauvre et donc moins polluant.

L'un des principaux problèmes rencontrés en matière de pollution par les moteurs fonctionnant à l'essence est précisément le rejet « d'imbrûlés » à la sortie de l'échappement, outre les lois de distribution (croisement de soupapes), si l'on savait parfaitement mixer l'essence (incompressible) avec l'air (compressible) et ceci, dans les bonnes proportions (1/15e) et à tous les régimes, alors cette « mixture », qui se doit d'être parfaitement homogène jusque dans la chambre de combustion, serait par conséquent entièrement et réellement « brûlée ».

Dans cette hypothèse, outre le fait d'une réduction de la consommation, la pollution relevée à la sortie des gaz d'échappement serait donc également réduite, même si des quantités non négligeables de dioxyde de carbone (CO2) sont issues de la combustion et donc inhérentes à cette source d'énergie. La pollution produite par les moteurs Diesel fonctionnant au gazole génèrent du CO2 mais aussi des suies (fines particules) potentiellement cancérigènes.

Carburateurs multiples [modifier]

Lorsque l'on veut améliorer la puissance d'un moteur, il est préférable d'utiliser un carburateur par cylindre ou groupe de cylindres.

La manière la plus simple de procéder est d'utiliser un carburateur double corps, dissociant suffisamment les fonctions pour chaque cylindre pour simuler deux carburateurs.

Pour aller plus loin (véhicules de sport, motocyclettes, etc.), on utilise des carburateurs totalement indépendants. À l'origine, ces carburateurs étaient montés individuellement, commandés par des commandes séparées (autant de câbles que de carburateurs), mais ce montage était délicat à régler. De nos jours, les carburateurs sont assemblés sur une rampe, et la commande de tous les carburateurs est centralisée par un palonnier.

Autres systèmes [modifier]

Le moteur Diesel fonctionne sur un principe différent, (pas de papillon de gaz, en permanence en excès d'air), ne s'accommode donc pas d'un carburateur ; on ne règle que la quantité de carburant admise à l'aide d'une pompe à injection et d'injecteurs haute pression, ou injecteurs pompes haute pression.

  Le mélange est dit pauvre si l'air est en excès par rapport à l'essence, et le mélange est riche si c'est l'essence qui est en excès

1.       En général, cette limite se situe entre 100 et 130 m/s

2.       Le diamètre de l'orifice, appelé diamètre du gicleur, s'exprime en centièmes de millimètre. En le modifiant, on peut enrichir ou appauvrir le mélange et faire varier, dans un certain intervalle, les performances et la consommation du moteur.


 

http://www.google.ca/imgres?imgurl=http://bansheequad.chez.com/shema_carburateur.jpg&imgrefurl=http://bansheequad.chez.com/carburateur.htm&h=493&w=366&sz=41&tbnid=BAshvxaKHyQtGM:&tbnh=130&tbnw=97&prev=/images%3Fq%3Dcarburateur&hl=fr&usg=__inFuVKUyerE-WU_Toa1QtQfiC-s=&ei=OfvuSsv5F4_AlAfM-bD_BA&sa=X&oi=image_result&resnum=1&ct=image&ved=0CAsQ9QEwAA

 

Les problème de carburateur. 

 

- Le carburateur "pisse" de l'essence.

 

C'est le pointeau qui se bloque sur son siège. Prenez le manche d'un marteau et tapez sur la cuve du carburateur pour que l'onde de choc débloque le pointeau. Cela marche à 90%.

 

Sinon, il faut démonter le carburateur pour le nettoyer et vérifier l'usure du pointeau.

 

Si le cône du pointeau est  marqué, il faut remplacer.   

 

- Le boisseau se coince.

 

Les boisseaux du banshee ont tendance à se coincer. En effet, leur revêtement s'abîme.  Pas d'autre solution que le changement. Ce phénomène se produit lors de passage dans des flaques d'eau. L'humidité additionnée à l'huile dans l'essence, par émulsion rend le contact du boisseau avec le carburateur plus étanche et crée un phénomène de dépression au niveau du boisseau qui remonte dans le carburateur.
 

Bon, le changement c'est bien mais des astuces c'est encore mieux :

 

- Monter deux ressorts de rappel au lieu d'un seul, au dessus du boisseau ( Merci Denis pour ce truc ), avec comme inconvénient d'avoir une poignée plus dure.

 

- Polir les boisseaux avec du papier de carrossier à l'eau. Il faut enlever tout le revêtement noir ( la plus utilisée mais pas obligatoirement la meilleure des solutions ).

 

- Mettre une noix de graisse hydrophobe ( graisse dite marine qui résiste au karcher, à eau chaude ), au niveau des passages de câbles et sur la commande de starter ( Merci JEREMY96121 ) afin d'étanchéifier le carburateur.

 

- Mettre du WD 40 sur les boisseaux ( Merci Vince ).
  

Sinon, il peut arriver que le câble ait pas un brin de cassé.

 

  

- L'essence n'arrive pas.

 

Débranchez le tuyau au carburateur et vérifiez qu'il n'est pas bouché.

 

- L'essence ne coule,  ôtez  le bouchon du réservoir. Si l'essence coule c'est que le tuyau de mise à l'air libre du bouchon est bouché. débouchez le.

 

- Sinon démonter le robinet d'essence et nettoyez le.   

 

 

- Le moteur accélère tout seul dès le démarrage moteur.

 

Vous avez mal remonté le boisseau. Tous les boisseau possède une fente. Faites correspondre cette fente avec le guide qui se trouve dans le corps du carburateur.

 

 

 

- Prise d'air au carburateur.

Resserrez les colliers de fixation sur la pipe d'amission et le manchon.

Vérifiez l'état des pipes d'admission et des manchons.

 

- Le moteur ne tient pas le ralenti et les pots se remplissent d'essence.

 

Vous avez inversé les deux chapeaux de carburateur.

 

 

 

- Le moteur ne démarre pas malgré que l'essence arrive.

 

Vérifiez que l'allumage fonctionne. Pour cela, mettre la bougie en contact avec la culasse et kicker. Si une étincelle franche apparaît, c'est que le problème vient du carburateur.

 

Votre carburateur est sale !

 

Démontez le, utilisez une soufflette pour débouchez tous les gicleurs,  les différents trous du carburateur et la cuve.  Vous pouvez également utiliser un nettoyant  pour carburateur en bombe (très efficace), mais cela ne dispense pas de démonter le carburateur.

 

Dans les cas extrêmes, vous pouvez toujours utilisé un produit style "start pilot". Mais n'en abusé pas.

 

 

- Le moteur ferraille et cliquette.

 

Réglage trop pauvre donc enrichissez le mélange.

Essence sans plomb 95,  changez pour du sans plomb 98.

 

 

- Le moteur accélère  par à-coups et fait comme si il tombait en panne d'essence.

 

Réglage trop pauvre, donc enrichissez le mélange.

 

Niveau de cuve mauvais, réglez le.

 

 

- Le moteur a un bruit grave à l'échappement, fume excessivement et la bougie est encrassé (dépôt noir). 

Réglage trop riche, appauvrissez le mélange.

 

- Le moteur accélère mal et a des ratés.

Réglage trop riche, appauvrissez le mélange.

Vérifiez quand même l'allumage.

 Carburation : Évolution et fonctionnement-http://www.moto-histo.com/Carbu/Carbu.htm-

 Technique : Le carburateur [archive] sur Motorlegend, p1 -http://www.motorlegend.com/entretien-reparation/moteur-voiture/le-carburateur/8,11654.html-


 

 

Technique : Le carburateur

le 02/08/2005

Le carburateur : un peu d'histoire...

Le carburateur est destiné à préparer le mélange gazeux air-carburant nécessaire au fonctionnement du moteur à explosion. Il a également pour rôle de régler, à volonté, la vitesse et le couple du moteur.

Les conditions à respecter dans la préparation du mélange sont au nombre de deux :

- L'homogénéité, qui doit assurer la meilleure pulvérisation possible.

- Le dosage, qui doit être constant à tous les régimes, sans pour autant exclure la possibilité de le faire varier dans des conditions particulières (départ à froid ou accélération rapide).

L'évolution des carburateurs

Les appareils mis au point et utilisés durant la période 1882-1892 sur les premiers moteurs à combustion interne étaient à léchage, à barbotage ou mixtes (léchage et barbotage).

Ces carburateurs étaient lourds et encombrants. Ils se composaient d'un récipient parcouru par des tubulures. La résistance à l'écoulement du mélange vers les cylindres était considérable. Enfin, le fonctionnement, bien que très simple, était loin d'être satisfaisant. Ils n'étaient pas capables de fournir longtemps un mélange suffisamment homogène dont la composition soit adaptée aux différents régimes du moteur.

Dans les carburateurs à léchage, l'air traversait l'appareil en léchant la surface de l'essence. Ce système fut ensuite perfectionné par le montage dans l'appareil d'une série de diaphragmes qui permettaient un enrichissement progressif du mélange, grâce au préchauffage du carburant au contact des tubulures d'échappement.

Dans les carburateurs à barbotage, le tuyau d'admission d'air se prolongeait jusqu'au fond de l'appareil. L'air, parfois préalablement réchauffé, barbotait dans la cuve et s'enrichissait progressivement des vapeurs d'essence.

Ce système fut amélioré par l'adjonction d'un flotteur permettant de contrôler le niveau du carburant et par le montage d'une prise d'air supplémentaire reliée au tube de sortie du mélange carburé.

Ce dernier dispositif donnait la possibilité aux pilotes grâce à une commande manuelle, de corriger le dosage du mélange carburé.

 

Le carburateur élémentaire comprend :

- La cuve à niveau constant, dans laquelle un flotteur muni d'un pointeau permet l'ouverture ou la fermeture de l'orifice d'arrivée de l'essence. Ce système élimine les effets de la différence de niveau entre le réservoir et le carburateur.

En général, la position du flotteur est réglable : le choix d'un niveau correct empêche de « noyer » le moteur et évite les « trous » lors du fonctionnement, inconvénients qui se produisent respectivement lorsque le niveau est trop haut ou trop bas.

- Le diffuseur, ou buse, qui présente un étranglement et prend, en général, la forme d'un tube de Venturi. Il crée la dépression nécessaire à l'aspiration du carburant. La forme de la partie étranglée du diffuseur est soigneusement étudiée pour éviter l'apparition, dans la colonne d'air, de turbulences qui gêneraient l'aspiration du combustible.

La vitesse maximale, au niveau de l'étranglement, doit être comprise dans des limites bien déterminées (en général entre 100 et 130 m/s). La vaporisation complète du mélange est réalisée dans la zone aval du diffuseur jusqu'à la soupape d'admission.

- Le gicleur, qui affleure à un niveau légèrement supérieur à celui de l'essence et qui sert à introduire le combustible dans la zone de dépression du diffuseur. Le débit du gicleur dépend de son diamètre et de la dépression. Le gicleur se présente sous la forme d'une petite vis comportant un orifice calibré. Il est placé, à partir de la cuve, en un point facilement accessible sur la canalisation de carburant.

Le diamètre de l'orifice, appelé diamètre du gicleur, s'exprime en centièmes de millimètre. En le modifiant, on peut enrichir ou appauvrir le mélange et faire varier, dans un certain intervalle, les performances et la consommation du moteur.

La forme et le fini de fabrication du gicleur ont une grande importance en raison de l'influence qu'ils exercent sur le débit et sur la pulvérisation du combustible.

- Le papillon, placé dans le conduit en aval du diffuseur. Il assure le dosage de la quantité de combustible admise en fonction de l'effort demandé au moteur. Il est commandé par la pédale d'accélérateur.

Les inconvénients du carburateur élémentaire

- Le dosage du mélange admis n'est pas constant. Il varie en fonction du nombre de tours du moteur, de la température et de la pression atmosphérique.

- Le carburateur élémentaire ne permet pas les accélérations rapides. L'essence, plus lourde que l'air, ne suit pas instantanément lors des accélérations brusques, ce qui provoque un appauvrissement du mélange.

- Le fonctionnement défectueux au ralenti. La vitesse de l'air dans le diffuseur est tellement réduite que l'aspiration de l'essence et sa pulvérisation ne se produisent pas.

- Le départ à froid malaisé. La vaporisation du combustible est difficile et le mélange reste pauvre, même si le rapport air-combustible atteint des valeurs supérieures au rapport stoechiométrique.

Or, c'est précisément lors du départ à froid qu'il faut pouvoir disposer d'un mélange riche. Si la quantité d'essence aspirée était toujours proportionnelle au régime du moteur, le phénomène se traduirait par une droite sur un graphique. En fait, le dosage varie avec le régime selon une courbe qui coupe la droite idéale en un seul point.

Tous les points de la courbe, situés au-dessous de la droite, correspondent à un mélange trop pauvre, tandis que les points situés au-dessus indiquent un mélange trop riche.

Les constructeurs ont apporté des solutions différentes afin d'obtenir le dosage parfait, quel que soit le régime. Dans tous les cas, ils sont partis du principe que, puisqu'il existe une vitesse de rotation idéale correspondant au dosage parfait, il faut adopter, pour les autres régimes, un système compensateur capable de réaliser les conditions de dosage parfait.

Les modifications apportées dans ce but au carburateur élémentaire consistent, généralement, en des dispositifs susceptibles de faire varier la composition du mélange, dans des conditions données de fonctionnement du moteur et lors du passage d'un régime de rotation à un autre. Nous allons voir quels sont ces principaux systèmes de correction.

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Le départ à froid

Lorsqu'on met le moteur en route, la dépression est trop faible pour aspirer le carburant et le dosage est très pauvre.

De plus, à froid, l'évaporation de l'essence est difficile.

Le carburant présente une plus grande cohésion et, au lieu de se pulvériser, se divise en gouttelettes qui ne se mélangent pas à l'air et ont tendance à se déposer sur les parties les plus froides des conduits d'admission.

Les constructeurs de carburateurs ont remédié à cet inconvénient grâce au dispositif de démarrage, ou starter, qui permet d'enrichir le mélange. Il peut, soit réduire la quantité d'air aspirée à l'aide d'un volet, soit agir sur les gicleurs pour augmenter la quantité d'essence débitée (exemple i le carburateur S.U.).

Parfois, on a recours à un système de carburation spécial qui entre en action uniquement au démarrage.

L'air est aspiré directement de l'extérieur, ou encore à partir du conduit principal en amont du papillon. Dans ce cas particulier, l'essence est puisée directement dans la cuve et le papillon doit rester fermé, afin que le mélange carburé ne passe que par le dispositif de démarrage.

Les quantités d'air et d'essence sont réglées par des gicleurs calibrés.

Quelquefois, on a recours aux starters automatiques commandés par des systèmes thermostatiques, représentés le plus souvent par des bilames sensibles aux variations de température.


© D.R.


 

Le fonctionnement au ralenti

Lorsque le moteur fonctionne au ralenti, le papillon est presque fermé et, par conséquent, seule la partie du conduit située en aval du papillon est soumise à une forte dépression que l'on peut exploiter pour appeler le carburant nécessaire à travers un gicleur spécial, nommé gicleur de ralenti.

Ce dernier est placé juste au niveau du bord du papillon et ne débite que lorsque celui-ci est fermé ou très peu ouvert, c'est-à-dire lorsqu'il est soumis à une forte dépression.

Au fur et à mesure que le papillon s'ouvre, la dépression qui s'exerce sur le gicleur de ralenti diminue jusqu'à ne plus être suffisante pour provoquer l'aspiration de l'essence. Simultanément, la dépression dans le diffuseur augmente et le gicleur principal entre progressivement en action.

Le réglage du ralenti moteur s'effectue par la vis de butée du papillon réglant l'admission d'air et par une vis-pointeau réglant l'admission de carburant, afin d'obtenir un mélange homogène air-essence.

 

 

La pompe de reprise

Lors d'une brusque accélération, on provoque l'ouverture totale du papillon, ce qui entraîne une augmentation rapide du débit d'air, laquelle n'est pas suivie d'une augmentation du débit de carburant à cause de la plus grande inertie de ce dernier.

Pour éviter un « trou », c'est-à-dire une baisse brutale de régime, on utilise le plus souvent une pompe de reprise. Celle-ci envoie lors de la reprise une quantité d'essence supplémentaire. Elle peut être à piston ou à membrane.

On peut aussi employer des tubes de progression. Le gicleur possède quatre ou cinq trous qui entrent en service au fur et à mesure de l'ouverture du papillon.

Sur une pompe de reprise à membrane, la fermeture du papillon détend le ressort de rappel de la membrane et celle-ci, en se retirant, provoque une dépression dans la chambre de la pompe.

La soupape de sortie à bille empêche la sortie du carburant, tandis que la soupape d'entrée, également à bille, se lève, permettant ainsi un afflux de carburant suffisant pour remplir rapidement la chambre de la pompe. A l'accélération, l'ouverture du papillon provoque une pression sur la membrane, qui a pour effet le giclage du carburant par la soupape de sortie.

L'enrichissement du mélange est ainsi automatiquement réalisé. La quantité d'essence injectée est déterminée par l'amplitude de la course de la membrane, tandis que la vitesse de sortie du carburant pompé est fonction de la largeur de l'orifice de sortie.

L'interposition d'un ressort rend plus progressive la course du levier de commande de la membrane en matière souple.

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Les différents types de carburateurs

Dans le carburateur compensé (Zenith), il existe deux gicleurs :

- Un gicleur principal, qui n'est autre que le gicleur du carburateur élémentaire, dont le débit est proportionnel à la dépression existant dans le diffuseur.

- Un gicleur secondaire, compensateur qui en communication à travers un puits avec l'air atmosphérique a un débit indépendant de la dépression régnant dans le diffuseur, donc du régime moteur. Son débit est uniquement tributaire de la quantité d'essence dans la cuve.

Si l'on considère le dosage du mélange que chacun des deux gicleurs pourrait fournir s'il agissait seul, on remarque que le gicleur principal fournit un mélange dont la richesse augmente avec le régime tandis que le gicleur compensateur fournit un mélange de plus en plus pauvre. En effet, dans ce cas, l'augmentation du régime accroît la quantité d'air qui vient se mélanger à l'essence débitée par le gicleur compensateur.

L'addition et le brassage de ces deux mélanges, l'un pauvre et l'autre riche. donnent un composé relativement constant. Le gicleur principal est réglé pour les hauts régimes de rotation, tandis que le gicleur compensateur est mis au point pour les bas régimes. Leur comportement est illustré par les courbes de débit. Pour les tracer, on porte sur l'axe vertical les valeurs du rapport air-essence en poids et sur l'axe horizontal les différents régimes du moteur. En additionnant les ordonnées des deux courbes, on en obtient une troisième qui représente la carburation finale résultant de l'action des deux gicleurs.

La cuve du gicleur compensateur, qui est à la pression atmosphérique, joue le rôle de pompe de reprise.

À bas régime, elle reste remplie d'essence : au moment des reprises, par contre, l'augmentation de la dépression agit davantage sur elle que sur la cure à niveau constant.

Dans le carburateur à air antagoniste (Weber), l'injecteur est situé dans la partie inférieure du gicleur et est calibré pour les bas régimes. Cette disposition aurait tendance à enrichir le mélange aux hauts régimes, aussi on lui oppose un courant d'air, soufflant transversalement au jet et empêchant l'essence de sortir de l'injecteur.

 

On a ainsi un ensemble constitué d'un gicleur principal qui comporte un orifice calibré à sa partie inférieure avec une série d'orifices radiaux dans son corps, d'un porte-gicleur composé d'un tube concentrique au gicleur légèrement plus court que celui-ci et d'un bouchon cylindrique qui ferme le gicleur à sa partie supérieure et présente, lui aussi, une série de trous disposés radialement.

L'essence monte le long du gicleur principal selon le principe des vases communicants, en remplissant également le tube porte-gicleur.

Tant que la dépression dans le diffuseur reste faible l'ensemble fonctionne comme le gicleur d'un carburateur normal. Quand elle augmente le niveau d'essence dans le gicleur et dans le porte-gicleur tend à s'abaisser, découvrant successivement les différentiels rangées d'orifices.

À ce moment, la vitesse dans le diffuseur s'accroît et de l'air pénètre dans les trous du bouchon et remonte dans l'interstice compris entre le bouchon et le porte-gicleur ce qui permet de couper le jet d'essence et d'en réduire ainsi proportionnellement le débit. Plus l'aspiration sera forte, plus les orifices découverts seront nombreux.

Cette réduction du débit d'essence, qui doit être proportionnelle à tous les régimes du moteur permet donc d'assurer la constance du dosage du mélange air-essence.

Revenons au carburateur élémentaire dont la section du diffuseur est fixe. Si, à 2 000 tr mn, le moteur aspire, par exemple, 1000 litres d'air à la minute et si, à 4 000 tr mn, il en aspire le double la vitesse de l'air dans le diffuseur, à 4 000 tr mn. sera deux fois plus élevée qu'au régime de 2000 tr mn.

En première approximation, on peut dire que si la vitesse de rotation du moteur double, la dépression dans le diffuseur, et par conséquent au niveau de l'injecteur, ainsi que le débit d'essence deviennent quatre fois plus élevés. Le débit d'air, par contre, ne fait que doubler.

Ce phénomène oblige à recourir à des carburateurs complexes, comportant des gicleurs de ralenti, des trous de progression, etc., c'est-à-dire des appareils composés de nombreux carburateurs élémentaires qui interviendront aux différents régimes pour maintenir les variations du rapport air-essence dans un intervalle acceptable de consommation, en fonction des performances.

Notons, en ce qui concerne une éventuelle réduction de la vitesse de l'air aux bas et moyens régimes, que l'on ne peut adopter toutes les combinaisons de sections désirables. En résumé, dans les carburateurs traditionnels, on a un diffuseur fixe et des gicleurs multiples.

Dans les carburateurs S.U, par contre, le diffuseur à section variable est commandé par la dépression existant dans le diffuseur.

La dépression dans le diffuseur augmente avec la vitesse. Le piston se soulève lorsque la dépression s'élève, ce qui élargit la buse et maintient à peu près constante la vitesse dans le diffuseur et le gicleur lors des variations de la quantité d'air aspirée par le moteur.

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Au ralenti, le papillon est fermé et la dépression est minimale. Le piston descend. La section de passage du carburant est très faible et seule une quantité très faible d'essence est pulvérisée. En marche normale, le papillonne est grand ouvert. La dépression augmente et commande le mouvement de l'aiguille qui, en remontant, augmente progressivement la section de l'orifice de giclage. Au démarrage, il est nécessaire d'enrichir considérablement le mélange. Un levier permet d'abaisser le gicleur, ce qui agrandit l'orifice de passage du carburant. Le piston est abaissé et le papillon fermé

A l'accélération, il suffit de disposer d'un frein capable de retarder le mouvement ascensionnel du piston pour augmenter ainsi la vitesse et la dépression dans le diffuseur et au niveau d'un gicleur.

On enrichit ainsi le mélange plus simplement, et surtout plus progressivement, qu'avec la pompe de reprise des carburateurs traditionnels. Les rôles du piston, du ressort antagoniste et de l'amortisseur sont donc de maintenir dans le diffuseur la vitesse d'air la plus convenable, tant au moment des reprises qu'en régime.

En ce qui concerne le rapport air-essence, celui-ci est contrôlé à l'aide d'une aiguille conique, solidaire du piston, qui, en coulissant dans le gicleur, fait varier la section utile. Sa forme est étudiée de manière à obtenir, pour chaque régime et pour chaque position du papillon, les meilleurs rapports air-essence pour le rendement du moteur.

En abaissant la position de l'injecteur à l'aide du starter ou de la vis de réglage, on augmente la section d'arrivée de l'essence et on enrichit ainsi le mélange à tous les régimes, et inversement. En choisissant des huiles de viscosités différentes pour l'amortisseur, on peut régler l'enrichissement du mélange au moment des reprises : une huile plus dense enrichit le mélange, tandis qu'une huile moins dense l'appauvrit.

Le dispositif de départ, s'il est correctement réglé, se limite, dans la première partie de sa course, à ouvrir le papillon à l'aide de la came spéciale, jouant ainsi le rôle d'un accélérateur à main : ensuite, il abaisse le gicleur pour enrichir le mélange et faciliter le départ à froid.



 

Classification et choix des carburateurs

En dehors des critères relatifs aux systèmes assurant la constance du dosage, on peut classer les carburateurs, selon les directions respectives du diffuseur et du gicleur, en :

- Carburateurs horizontaux (la colonne d'air aspiré est horizontale, tandis que le gicleur est disposé verticalement)

- Carburateurs verticaux (la colonne d'air aspiré est verticale, dirigée vers le haut et coaxiale avec le gicleur)

- Carburateurs inversés (la colonne d'air est verticale et dirigée vers le bas, le gicleur est horizontal, avec un bec terminal dirigé vers le bas).

Le carburateur inversé connaît aujourd'hui la plus large diffusion. Le passage du mélange est favorisé par la pesanteur. Il assure une homogénéité du mélange plus intéressante sans recourir au réchauffage.

Le carburateur horizontal permet de réaliser des conduits d'admission dépourvus de coudes, donc entraînant les pertes de charge les plus faibles, mais cette solution est plutôt encombrante.

On peut aussi classer les carburateurs en fonction du nombre des conduits et des diffuseurs ; on a ainsi des carburateurs à un seul corps ou à plusieurs corps, avec au maximum quatre conduits et quatre diffuseurs.

Le choix par le constructeur du carburateur le mieux adapté pour un moteur donné s'effectue selon des critères d'ordre général, mais la mise au point est faite suivant les résultats des essais sur route et au banc.

Essentiellement, on envisage les éléments suivants : diamètre du corps principal, diamètre du diffuseur et choix du gicleur principal. Le choix du diamètre du corps d est effectué par application de différentes formules qui prennent en considération le nombre des cylindres alimentés, la cylindrée unitaire C et le nombre maximal de tours du moteur n. Les formules appliquées sont les suivantes :

4 cylindres, d = 0.82 x Vcn

6 cylindres, d = Vcn

8 cylindres, d= 1,15 x Vcn

D'une manière générale, et toujours sous réserve de vérification sur route, le diamètre D du diffuseur est choisi par application de la formule : D = 0,8 d.

Habituellement, le diamètre du gicleur principal, exprimé en centièmes de millimètre est égal à cinq fois celui du diffuseur (en millimètres).

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Réglage des carburateurs

Les carburateurs sont dotés de différents dispositifs de réglage permettant d'en effectuer la mise au point. Ces dispositifs sont ordinairement au nombre de trois :

1° Réglage du ralenti

2° Réglage du rapport air-essence

3° Réglage du dispositif de départ.

Le réglage du ralenti agit le plus souvent sur le papillon dont il modifie l'ouverture, agissant ainsi sur la quantité d'essence introduite.

En règle générale, sauf indication contraire du constructeur, il convient de régler le ralenti de telle manière que le témoin du générateur de courant (dynamo, alternateur) ait tendance à s'éteindre. S'il existe plusieurs carburateurs, il est également nécessaire de synchroniser les différents papillons afin d'obtenir la même alimentation pour tous les cylindres.

Après avoir réglé le ralenti, il faut vérifier le rapport air-combustible. Si le dosage est satisfaisant, en vissant d'un demi-tour (mélange plus pauvre) ou en dévissant, également d'un demi- tour (mélange plus riche), la vis spéciale de réglage, le moteur aura dans les deux cas tendance à baisser de régime ou à « boiter ».

 

La carburation

On appelle "carburation", la préparation du combustible, consistant en la pulvérisation, la vaporisation et le brassage de l'essence avec une quantité déterminée d'air.

Lorsque l'étincelle jaillit dans la chambre de combustion du moteur, l'inflammation du mélange air-essence, ou, plus exactement, la combustion de l'hydrogène et du carbone (principaux composants de l'essence) avec l'oxygène de l'air s'amorce.

La combustion de ce mélange est complète lorsque tout le carbone et tout l'hydrogène se combinent avec l'oxygène en formant exclusivement de l'anhydride carbonique et de la vapeur d'eau, de telle sorte que, une fois la combustion achevée, on ne retrouve pas dans les gaz d'échappement des produits imbrûlés tels que l'oxygène libre. l'oxyde de carbone ou des hydrocarbures.

Pour que cette condition soit vérifiée, il faut que les deux composants, air et essence, soient admis dans le cylindre dans un rapport de poids permettant l'oxydation complète du carburant.


 

L'équation de la combustion peut s'écrire sous la forme simplifiée :

C7H16 + 11 O2 = 7 CO2 + 8 H2O

Pour brûler 100 g d'heptane (C7H16), il faut 352 g d'oxygène. Sachant que 100 g d'air contiennent 23 g d'oxygène, il faudra :

(352 x 100) / (23 x 100)= 15,3 g d'air

pour brûler 1 g d'heptane. Un mélange à 1 g d'essence et à 15,3 g d'air constitue un mélange parfait. Avec les essences actuelles, le rapport théorique en poids est de 1 kg d'essence pour 14.7 kg d'air, ce qui donne en volume 1 litre d'essence pour environ 8 400 litres d'air, à la température de 15 °C et à la pression de 760 mm de mercure.



Le carburateur devrait assurer en toutes circonstances un dosage correct. On s'aperçoit pourtant que cette condition est très difficile à respecter et que le fonctionnement du moteur n'est régulier qu'à certains régimes. tandis qu'il s'avère irrégulier ou impossible aux autres.

En effet, ce qui compte pour le moteur ce n'est pas le dosage initial effectué dans le carburateur, mais le dosage du mélange parvenant aux cylindres. Si toute l'essence qui arrivait était pulvérisée (c'est -à- dire réduite en très fines gouttelettes), puis vaporisée (c'est-à-dire transformée en gaz) et. enfin, mélangée de manière homogène avec l'air, le rôle du carburateur pourrait uniquement se limiter à doser le mélange dans un rapport stoechiométrique.

Malheureusement. durant le trajet, le mélange subit des variations de vitesse, de pression et de température qui sont susceptibles de le faire changer.

Ainsi, la fraction d'essence qui n'est pas pulvérisée ne brûle pas dans la chambre de combustion ; tout se passe comme si elle n'était jamais parvenue dans les cylindres.

Le carburateur doit donc tenir compte de l'état dans lequel l'essence arrive et modifier convenablement le dosage, de telle sorte que la combustion soit toujours régulière.

En pratique, un moteur fonctionne rarement avec un dosage air-essence parfait, il varie considérablement entre les limites inférieure et supérieure d'inflammabilité qui sont approximativement comprises entre 1/8ème et l/28ème.

Ces écarts de la valeur stoechiométrique, dans un sens ou dans un autre, sont nécessaires pour un fonctionnement correct du moteur qui a des exigences différentes de mélange en jonction de l'ouverture du papillon, de son régime et de ses caractéristiques de construction.

Lorsque le papillon est presque fermé, la vitesse de l'air est très réduite et partant, la pulvérisation de l'essence est limitée. Dans ces conditions, il est nécessaire que le carburateur débite une quantité d'essence plus importante pour tenir compte de la fraction non pulvérisée. Cette exigence doit également être remplie lorsque la température extérieure est très basse et que la vaporisation ne trouve pas une chaleur suffisante pour s'achever.


 

 

Les caractéristiques de construction du moteur ont une grande importance pour la carburation. La longueur, la section et les courbes des tubulures d'admission jouent sur la répartition de l'essence dans l'air. Le nombre des cylindres alimentés ainsi que la forme de la chambre de combustion revêtent également une grande importance.

L'homogénéité du mélange n'est pas correcte en raison des différences de température qui tendent à former des zones stratifiées de densité variable.

Tous les inconvénients relatifs à un mélange non uniforme, non vaporisé, etc., se traduisent par un manque d'essence, dans certaines couches, ou par un mélange pauvre.

 

DÉFAUTS DE FONCTIONNEMENT DU CARBURATEUR

Mélange trop pauvre :

- Excès d'air / manque d'essence

- Mauvaise compression

- Eau dans l'essence

- Prise d'air

- Gicleurs bouchés

- Départs difficiles

- Retours au carburateur

- Le moteur chauffe

- Porcelaine des bougies claire

 

Mélange trop riche :

- Excès d'essence / manque d'air

- Starter en fonction

- Volet d'air coincé

- Niveau de cuve trop haut

- Filtre à air encrassé

- Le moteur "galope"

- Gaz d'échappement noirs à odeur d'essence

- Explosions dans l'échappement

- Porcelaine des bougies noire

- Consommation excessive d'essence

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Ces phénomènes se vérifient, même si l'air et l'essence sont partis du carburateur dans un rapport stoechiométrique (ralenti, départ à froid, accélération, etc.). Une carburation correcte doit prévoir cet appauvrissement du mélange et assurer l'enrichissement au moment adéquat. Le moteur ne fonctionne pas bien avec un mélange pauvre, mais parvient à fonctionner régulièrement avec un mélange riche; aussi. plutôt que d'accepter une carburation appauvrie à un certain régime, on préfère l'enrichir à tous les régimes pour arriver au rapport stoechiométrique dans le cas considéré.

Tous les moteurs marchent avec un dosage air-essence compris entre 12 et 15. Dans cet intervalle, le dosage est considéré comme normal. Les meilleurs moteurs travaillent avec des rapports plus proches de 15.

Les moteurs et les carburateurs, qui consomment davantage, travaillent avec des rapports voisins de 12.

Un mélange riche se reconnaît à la couleur noire des gaz d'échappement et à leur odeur d'essence.

L'utilisation d'un tel mélange occasionne évidemment un gaspillage d'essence et. en outre, puisque nous sommes en présence d'une combustion incomplète par insuffisance d'oxygène, des dépôts charbonneux. lesquels se déposant sur la tète du piston et sur les parois de la chambre de combustion donnent lieu à des phénomènes de pré allumage.

De plus, lorsque ces dépôts se forment sur les électrodes de la bougie, ils permettent le passage du courant et empêchent la formation de l'étincelle, entraînant ainsi un fonctionnement irrégulier du moteur.



A côté de ces inconvénients, il y a un risque insidieux : le " lessivage" des cylindres. qui ne brûle pas se dépose sur les parois du cylindre et dissout la mince pellicule d'huile de graissage, avec pour conséquence un risque de grippage des pistons.

On appelle pauvre, un mélange dans lequel l'air entre pour quinze parts en poids contre une part pour l'essence.

La puissance permise par un tel mélange est inférieure à la puissance normale et la vitesse de propagation de la flamme moins rapide, à cause de la plus faible concentration.

Cette vitesse de propagation réduite peut entraîner un retour de flamme au carburateur. Dans ce cas précis, la combustion se poursuit pendant toute la phase d'échappement et, à l'ouverture de la soupape d'admission. le mélange frais aspiré vient au contact du mélange qui a achevé son cycle, mais qui est encore en train de brûler.

La combustion peut alors se propager à toute la colonne de mélange qui est aspiré depuis la chambre de combustion jusqu'au carburateur.

Le mélange pauvre provoque une prolongation de la combustion qui soumet le cylindre à une. plus forte contrainte thermique et, de ce fait, donne lieu à des phénomènes de surchauffe.

Les conditions atmosphériques ont, elles aussi, une influence considérable sur la carburation : on sait, en effet, que la pression atmosphérique au niveau de la mer décroît avec l'altitude et que la température décroît aussi à raison d'environ 6,2°C par 1000 m.

 Ces variations de température et de pression influent sur la densité de l'air qui diminue progressivement avec l'altitude, tandis que la densité de l'essence reste inchangée.

En théorie, la carburation se trouverait appauvrie en montagne et enrichie au niveau de la mer. Le réglage défectueux d'un carburateur (mélange trop riche) est responsable des émissions de gaz polluants interdites par une directive européenne, reprise par les réglementations française, belge et suisse. La teneur en monoxyde de carbone des gaz d'échappement émis au régime de ralenti ne doit pas dépasser 4.5 %.

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 La carburation [archive] sur Mécamotors -http://www.mecamotors.com/a_mecanique/02_carburation/carbur01.html-

 Le carburateur [archive] sur Banshee -http://bansheequad.chez.com/carburateur.htm-

-(fr) Technique : Le carburateur [archive] sur Motorlegend, p2 http://www.motorlegend.com/entretien-reparation/moteur-voiture/le-carburateur/9,11655.html-

(fr) Carburation : Évolution et fonctionnement [archive] sur Moto-histo

  1. a et b (fr) Technique : Le carburateur [archive] sur Motorlegend, p3
  2. a, b et c (fr) Technique : Le carburateur [archive] sur Motorlegend, p4
  3. (fr) Le carburateur à dépression [archive] sur Performance Motos

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Catégories : Organe d'un moteur à explosion

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Organe_d%27un_moteur_%C3%A0_explosion-

 

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A.2 1
LE CARBURATEUR



Le carburateur est une machine assez simple.

Il fut inventé par l'allemand Gottlieb Daimler en 1876.

Le carburateur, ridimentaire à sa création n'a pas fondamentalement changé depuis sa créeation. par contre il a extraordinairement evolué depuis.

Le carburateur est le système le plus répandu en moto pour fabriquer le mélange air / essence, il utilise une dépression pour faire circuler de l'air aspirer de l'essence pour l'y mélanger.



 

Schémas du circuit d'alimentation d'un Carburateur.

    RALENTI

OUVERTURE DES GAZ

OUVERTURE 1/4 A 3/4

OUVERTURE MAXIMALE

 

    1. Circuit de ralenti Ouvert.
    2. Buse d'air Inactive.
    3. Boisseau au Minimum.
    4. Aiguile fermé.

1. Circuit de ralenti Ouvert.
2. Buse d'air Inactive.
3. Boisseau Ouvert 1/4.
4. Aiguille Ouverte 1/4

1. Circuit de ralenti Fermé.
2. Buse d'air Ouverte.
3. Boisseau Ouvert 1/4 à 3/4
4. Aiguille Ouverte 1/4 à 3/4

1. Circuit de ralenti Fermé.
2. Buse d'air Ouverte.
3. Boisseau Ouvert au Maximum
4. Aiguille ouverte au maximum.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:G%C3%A9nie_m%C3%A9canique

 

 

voir aussi A.2 2 CARBURATEUR

 

 

Un carburateur ressemble à un vaporisateur de parfum ou encore de produits ménagers. La circulation du gaz (ou deair) l' dans la partie supérieure met en dépression le liquide qui se trouve dans le réservoir, en dessous. Il est alors aspiré et finit par se mélanger au gaz.

Il se divise en trois parties principales:

  • Une cuve pour stocker une petite quantité de combustible avant qu'il ne soit mélangé à l'air.
  • Un système de régulation pour le débit d'air.
  • un système de contrôle de la quantité de carburant qu'il faudra mélanger à l'air.

 

 

Première fonction :

La cuve de stockage (G) est munie d'un système de robinet automatique très simple, destiné à y maintenir un niveau constant. Ce premier système participe à la continuité de la proportion air/essence ou, en termes plus scientifiques, du mélange carburant/comburant.

Il s'agit d'une sorte de bouée nommée "flotteur" (F), qui monte et descend avec le niveau de l'essence contenue dans la cuve. Ce flotteur (F) commande plus ou moins directement une espèce de soupape, le "pointeau", placé à l'endroit ou l'essence pénètre dans la cuve du carburateur.

Lorsque le niveau descend, le pointeau (E), solidaire du flotteur, libère le passage de l'essence vers la cuve. Le niveau remonte, le couple pointeau/flotteur suit toujours, jusqu'à commander la fermeture de l'arrivée d'essence. Ainsi, de montée en descente, au fil des consommations plus ou moins importantes du moteur, le niveau de l'essence dans la cuve reste constant.

Deuxième fonction :

contrôler le passage de l'air vers le moteur. On utilise un barrage mobile commandé par le câble de la poignée de gaz, une sorte de guillotine qu'on appelle le "boisseau" (B) et qui coulisse de bas en haut, dans le conduit de passage de l'air (D).

Troisième fonction :

Il doit assurer et réguler le passage de l'essence contenue dans la cuve, vers l'air en train de s'engouffrer dans le moteur par le conduit (D). C'est le rôle du "puits d'aiguille" (C) en liaison avec "l'aiguille"(A).

Une cheminée située verticalement au-dessus de la cuve assure le passage vers le "venturi" (D), dans lequel l'air aspiré par le moteur crée une dépression qui "suce" l'essence au passage.

La taille du passage d'essence doit pouvoir varier, pour accorder le débit de l'essence à celui de l'air. Fonction assurée par l'aiguille (A), solidaire du boisseau (B); qui se déplace de bas en haut, au centre du puit d'aiguille (C). A mesure qu'elle se soulève, sa forme conique, libère un passage de plus en plus important entre elle et le puit d'aiguille.

Les deux variations du débit carburant/comburant sont correspondantes puisque l'aiguille (A), accrochée sous le boisseau (B) se déplace exactement en même temps et de la même manière que lui.

Ainsi présenté, le carburateur apparaît comme une machine fort simple. En fait, de nom- breux systèmes périphériques viennent affiner le dosage à différents moments...

 


 

http://www.tract-old-engines.com/carbu.html

 

Carburation !

 

Contrairement aux moteurs Diesel et semi-Diesel, aspirant uniquement de l'air, leur alimentation en carburant étant assurée par une pompe haute pression au point mort haut, fin de compression, les moteurs à essence ou kérosène (pétrole) nécessitent une aspiration de mélange "carburé".
Ce sera ce mélange gazeux pré-comprimé qui, allumé grâce à l'étincelle éclatant entre les électrodes de la bougie provoquera la brusque montée en pression, créant ainsi le travail effectif du moteur.
Seront vu ci-dessous les systèmes les plus courants qui ont été employés depuis les débuts de l'automobile, il s'agit évidemment, des différents types de carburateurs.
Les systèmes d'injection indirecte et maintenant directe, mécaniques ou électroniques n'ont pas de raison de figurer dans un site abordant les véhicules anciens, quoique...

 

Carburateurs et pompes à essence,
descriptions et réglages !

 

 

Pompe à essence mécanique à membrane.


Légende :

  • A : Levier d'amorçage à main
  • B : Cuve de décantation

Carburateur Solex vertical.

  • 1 : Cuve
  • 2 : Flotteur
  • 3 : Papillon d'admission
  • 4 : Pointeau
  • 5 : Gicleur principal
  • 6 : Gicleur de ralenti
  • 7 : Buse
  • 8 : Levier d'amorçage à main
  • 9 : Vis de butée de ralenti
  • 10 : Vis de réglage d'air de
           ralenti
  • 11 : Vis de démontage
  • 12 : Arrivée d'essence

 

Schéma de principe !

 

Carburateurs !

 

 

Types de carburateurs !

 

Le carburateur vertical:
premier type monté sur les voitures d'avant guerre 40/45, l'aspiration d'air se fait par le bas, c'est ce type de carburateur qui est détaillé ci-dessus.

Le carburateur horizontal:
toujours d'actualité équipe généralement des voitures (gonflées).
Il est également utilisé pour une question d'encombrement et sur des moteurs particuliers (ex : tondeuse).

Le carburateur inversé:
le plus employé. En effet son usage s'est généralisé surtout à partir des années 40.
Il est évident que l'air ayant plus facilement tendance à descendre par gravité, le remplissage des cylindres s'en trouve nettement amélioré.

 

Le volet de départ à froid ou "Choke" !

Lors des départ à froid, un système doit enrichir le mélange car l'essence a tendance à se condenser sur les parois froides, collecteur, culasse, etc...
Pour ce faire les constructeurs ont choisi d'agir sur l'air en diminuant sa quantité, c'est le "Choke", présenté ci-dessous, ce mécanisme est très simple, il suffit d'un volet en amont du papillon qui ferme partiellement l'admission d'air, actionné à la main via une tirette au tableau de bord ou par un système automatique, électrique ou par eau chaude en provenance du refroidissement, on remarque immédiatement que le bon fonctionnement du thermostat est essentiel dans ce cas.
L'autre système augmente le débit d'essence, c'est le système du "Starter" monté principalement sur les anciens véhicules français.

  • 1 : Cuve à niveau constant !
  • 2 : Flotteur !
  • 3 : Pointeau du flotteur !
  • 4 : Admission d'essence !
  • 5 : Gicleur principal !
  • 6 : Papillon !
  • 7 : Tube de mise à air de la cuve !
  • 8 : Choke !
  • 9 : Venturi ou diffuseur ou encore buse !
  • 10 : Ajutage d'air (gicleur d'air) !
  • 11 : Tube d'émulsion !

Précautions, entretien, nettoyage, réglage !

Les carburateurs ne demandent pas d'entretien proprement dit, mis à part un nettoyage périodique, il est néanmoins bon de rappeler quelques précautions élémentaires :

Réglage du ralenti.

Je dois attirer l'attention sur le fait (trop souvent ignoré de la plupart des conducteurs) que le réglage de la richesse du carburateur à partir de la vis "bronzée" n'influence que le mélange de ralenti et ne modifie en aucune façon le mélange en marche normale.

Le réglage de "puissance" dépend de la hauteur du flotteur, du venturi, des différents Ø de gicleurs, d'ajutages d'air, etc... bref, ça ne se règle pas d'un simple coup de tournevis, donc ne change rien à la consommation d'un véhicule sinon dans d'infimes proportions.

La vis A est la vis (métallique) de réglage de la butée du papillon des gaz, réglage de la vitesse de rotation.


La vis B est la vis pointeau de réglage de la richesse du mélange de ralenti, réglage du rapport air/essence au ralenti (réglage du CO), généralement en laiton.

Les compressions, le réglage des soupapes, l'allumage, l'avance initiale à l'allumage sont supposés corrects.

  • Le moteur doit être à sa température de fonctionnement.
  • Serrer la vis B à fond (modérément) juste contre.
  • La desserrer de 1,5 tour.
  • Démarrer le moteur.
  • Le moteur doit tenir son ralenti dans cette position, sinon visser ou dévisser la vis A butée du papillon des gaz. pour obtenir un ralenti qui "tient".
  • Ajuster la richesse (vis en laiton) B en serrant ou desserrant pour avoir la vitesse la plus rapide possible et un moteur tournant bien "rond".
  • En vissant on doit arriver à faire diminuer la vitesse de ralenti jusqu'à l'arrêt complet du moteur.
  • En dévissant le moteur doit "boiter" de plus en plus en émettant une fumée de plus en plus noire.
  • Lorsque le moteur tourne bien rond et sans à-coup, si sa vitesse de ralenti est trop élevée, la ramener à sa vitesse de ralenti correcte à l'aide de la vis butée de papillon A et recommencer le réglage en agissant à nouveau sur la vis de richesse B pour avoir une nouvelle fois la vitesse maxi, attention à ce stade le réglage s'effectue par 1/8 eme de tour maximum.
  • Lorsque l'on a obtenu un ralenti bien régulier et conforme à la vitesse de rotation prévue par le constructeur, on peut, si l'on possède l'appareil, vérifier la teneur en CO qui devrait être pour des moteurs des années 60/70, inférieure à 4,5 %.

S'il n'est pas possible d'obtenir un bon réglage et que la vis donne l'impression d'être inopérante, il faut à ce moment vérifier l'état général du carburateur, vis de réglage de richesse en laiton B cassée, saletés, usure de l'axe du papillon, système d'enrichissement à froid qui reste partiellement en fonction, flotteur défectueux ou mauvais réglage de sa hauteur, pression de pompe à essence trop forte ou insuffisante, prises d'air, filtre à air colmaté.

Un "trou "à l'accélération peut également provenir d'un dysfonctionnement de la pompe de reprise, si le carbu en est équipé, prob au niveau des clapets (généralement billes perdues lors d'un précédent démontage), membrane percée, ressort cassé, injecteur bouché.

Pompes à essence mécanique !

 

Si les carburateurs des premières voitures étaient alimentés par gravité, réservoir placé en charge, souvent au dessus du moteur, il devient vite indispensable d'alimenter les moteurs avec des réserves placées beaucoup plus bas.
La solution, dans un premier temps (années 20) fût trouvée dans l'exhausteur, appareil élévateur d'essence fonctionnant grâce à la dépression régnant dans le collecteur d'admission qui envoyait le carburant dans une nourrice située au dessus du moteur, ce système fût vite abandonné pour cause de pannes trop régulières notamment en raison du manque d'étanchéité des clapets.
La pompe à membrane lui succéda rapidement, celle-ci est commandée par un excentrique placé sur l'arbre à cames, le levier qui lui est associé ne sert que pour le "pompage" via le clapet d'admission et la cuve de décantation, en effet, la pression de refoulement est provoquée par l'action d'un ressort taré qui repousse la membrane vers le haut, forçant l'essence au travers du clapet de refoulement.
Il convient de signaler l'existence, surtout sur les véhicules anglais, de pompes électriques plus ou moins similaires aux modèles mécaniques, en ce qui concerne du moins la partie "pompe" la commande étant assurée par un électro-aimant alimenté via un vibreur.


Et pour vos pièces, kits, joints, gicleurs, pompes électriques, mécaniques, etc...
Une seule adresse :



 

 

http://www.freebiker.net/FichesPratiques/Reglage-carburateurs/accueil.htm

 

Les réglages carburation

 

Votre moteur est poussif, il ratatouille, ça pétarade, il y a un trou a l'accélération... il est temps de se pencher sur les réglages de la carburation.

Il ne faut pas attendre : trop pauvre , le moteur chauffe et peut serrer. Trop riche, le moteur fume et il s'encrasse.

Avant de toucher aux vis de réglage, on noteras leur positions pour pouvoir y revenir.

 1 - Avant de commencer...

1) Vérifiez d'abord le filtre à air, il doit être propre, voir neuf.

2) Notez vos réglages pour pouvoir y revenir au cas ou...

3) Mettez les réglages standards (gicleurs d'origine et vis de richesse dévissée de 1.5 tours)

4) Videz et nettoyez correctement vos cuves

5) Démarrer le moteur et faites le monter en température (15 à 20mn), un moteur ne se règle jamais à froid. Le mieux c'est d'effectuer un petit parcours routier.

 2 -  Diagnostic

Vous pouvez vous faire une idée sur le réglage de vos carburateurs uniquement en regardant vos bougies.

 

 

- Une bougie blanche = mélange air/essence trop pauvre

 

 

 

 

- Une bougie noire (encrassée) = mélange air/essence trop riche

 

 

 

- Une bougie OK!

 3 - Synchronisation

La synchronisation des carburateurs est à vérifier à intervalles réguliers pour le bon rendement du moteur, et pour permettre une économie de carburant.

Comptez environ 1 heure de main d’œuvre chez votre motociste. Sinon procurez vous un dépressiomètre (a partir de 50 euros) et suivez scrupuleusement la méthode jointe à l'appareil.

 4 - Synchronisez un bicylindre “à l’oreille”

Votre moto est un bicylindre genre flat-twin ou V-twin, équipée de carburateurs classiques dont le câble commande directement la levée du boisseau. Enlevez les manchons de liaison de filtre à air afin de pouvoir observer directement les boisseaux. Inutile que le moteur tourne, commencez par desserrer les vis de butée de ralenti pour qu’elles n’agissent plus sur les boisseaux, puis ouvrez les gaz doucement.

D’un côté, mettez le doigt sur un boisseau pendant que vous surveillez à l’oeil si l’autre bouge et tournez tout doucement la poignée de gaz. Une différence de départ des levées est très sensible. Agissez sur les systèmes vis/écrou d’arrêt de gaine des câbles de gaz pour obtenir une parfaite synchronisation du début des levées. Ensuite, resserrez chaque vis de butée de boisseau en observant le moment où elle commence à le faire monter. Faites une montée identique de chaque côté, démarrez le moteur et installez le bon régime de ralenti en tournant chaque vis exactement de la même valeur angulaire.

 5 - Richesse

Mélange trop pauvre = combustion lente : surchauffe des siège de soupapes, des électrodes des bougies et du piston.


Mélange trop riche = combustion incomplète : encrassement des chambres de combustions, consommation excessive et empêche le moteur de prendre ses tours.

 

Il faut serrer pour appauvrir et desserrer pour enrichir le mélange air/essence. Pour avoir le réglage d'origine, serrer la vis (pas trop fort) et desserrer d'un tour et demi. Ensuite, faire plusieurs essais en vissant ou dévissant de 1/8 de tour a chaque fois. On arrêtera le réglage au moment ou le ralentit est à son plus haut.

 6 - Ralenti

Serrez ou desserrez la vis de ralenti de 1/8 par 1/8 de tour. Mettre des coups de gaz entre les tours de vis pour que le ralenti se cale à la descente de régime.

 7 - Impossible à régler!

Si après tout vos efforts vous n'arrivez pas à régler vos carburateurs, il se peut qu'il y ait un autre problème.

Vérifiez donc :

- Etat des membranes (poreuses)

- Les prises d'air (joint d'embase, ou de pipe) pour déceler une prise d'air, passer un pinceau imbibé d'essence sur ces éléments, moteur en route, si le moteur accélère tout seul, il y a prise d'air!

- L'allumage (antiparasite, calage, etc...)

- Flotteur de carburateurs (bloqué, percé...)

- Filtre à air (conformité, fixation...)

- Les niveaux de cuves, bougie défectueuses, culbuteurs mal réglés.


 

http://dnepr.ural.free.fr/depressiometre.htm

--- Les fiches pratiques de FreeBiker.net ---

Dernière mise à jour : Mardi 20 Mai 2008

Fabrication et utilisation d'un dépressiomètre

par PhiZo - Sur une idée communiquée par Gunther

A quoi ça sert ?

Le dépressiomètre est un appareil permettant de mesurer... la dépression existant dans les pipes d'admission lorsque le moteur tourne.

Quel intérêt ?

La connaissance de la valeur en elle-même n'est pas intéressante (d'ailleurs, on n'utilise pas cet appareil pour les monocylindres). Par contre ce qui est primordial, c'est de s'assurer que les réglages de carburation sont identiques pour les deux cylindres. Supposant que les carburateurs sont identiques (même modèles, même gicleurs, mêmes joints en bon état, etc...) on doit donc assurer un réglage identique des vis de butées au ralenti, et de la montée des boisseaux lorsqu'on accélère, on appelle cela la synchronisation.

Le dépressiomètre

L'appareil dont la description suit n'est pas réellement un dépressiomètre, puisqu'il ne permet pas de mesure, mais il permet de s'assurer que les pressions (négatives, puisqu'il s'agit de dépressions) sont identiques dans les deux pipes d'admission, ce qui est réellement le but recherché, appelons-le donc comparatomètre...

Principe

Un tuyau coudé dans lequel se trouve un fluide et dont chaque extrémité est reliée à un des carburateurs. Toute dissymétrie de l'aspiration va se traduire par un déplacement du bouchon de fluide dans le tuyau. y'a pas plus simple.

Matériel

Bien sur, les descriptions qui suivent correspondent à mon appareil, c'est le principe qu'il faut respecter, pas la façon exacte... Attention, il va falloir de la thune :

Une petite planche carrée, environ 20cm x 20 cm,

Un grande en longueur, environ 5 cm x 80 cm,

2 mètres de tube "cristal" diamètre intérieur 8 mm (après divers essais, cela me semble être un minimum),

4 mètres de tube cristal, diamètre selon les prises sur les carbus,

Un bout de tube de cuivre diamètre 6x8 mm.

Un autre bout de tube qui s'ajuste dans le précédent,

2 colliers "Atlas" doubles diamètre 10 mm.

et 2 ou trois autres bricoles aussi coûteuses...

Assemblage

Comme ce n'est pas un cours de menuiserie, on ne va pas s'éterniser, on fixe la planche en longueur sur la petite, et si on est soigneux et qu'on aime le beau matériel, on peint. N'oubliez pas qu'une surface blanche facilitera la vision...

On fixe les colliers Atlas en haut et en bas de la planche, le support est terminé.

On prépare un coude en cuivre, à l'entraxe des colliers Atlas, ainsi que 2 autres morceaux de tube de cuivre pour la fixation supérieure :

On coupe le tube cristal de 8mm. en 2 tronçons que l'on réunis ensuite avec un coude en cuivre, on fixe en bas avec un collier Atlas. puis on tend le tube cristal (légèrement élastique) pour estimer sa longueur définitive, on le coupe puis on l'emmanche sur le cuivre et on serre avec le collier Atlas du haut, on obtient ça :

Les deux morceaux de tube cristal sont parfaitement rectilignes, c'est très beau...

Pour les raisons suivantes, les tubes permettant le raccordement aux cylindres sont amovibles :

·         Selon les carburateurs, les prises de dépression n'ont pas les même diamètres, on peut ainsi changer les tubes à besoin. A cet effet, j'ai soudé un tube de diamètre inférieur à l'intérieur du premier,

·         Ces tubes sont assez fragiles (écrasement, fusion, nœuds,...) c'est mieux si on peut les changer...

·         L'appareil complet est assez encombrant, c'est plus pratique si les tubes ne sont pas solidaires et si on peut confiner le fluide à l'aide de bouchons.

·         Ca facilite le remplissage.

Sur mon premier modèle, le tuyau était simplement coudé, mais la pliure provoque un étranglement nuisible à la circulation du fluide, c'est pourquoi j'utilise maintenant un tube en cuivre. Et puis également, en serrant le collier Atlas à cette endroit, on assure un bon maintien du tube.

Remplissage

Personnellement, j'ai fait un essai avec de l'huile de boite (SAE80/90), puis avec du LHM (liquide de suspension hydraulique) dont la belle couleur verte ressort joliment sur le fond blanc (si on a peint hein...) façon niveau à bulle. Ca fonctionne pareil, on en met... environ 20 à 25 cm de haut, le plein est fait, c'est prêt !

On branche ensuite les tubes pour raccorder aux carbus, une longueur minimum de 2 mètres par tube me parait correcte, les tubes trop courts finissent par toucher les pots, s'accrocher, ou bien on se prend les pieds dedans, c'est vite chiant.

Si on veut pas s'en servir, on met des bouchons et on range, mais ça m'étonnerais ;-)

Les vis de réglage des carbus

Avant toute chose, on doit connaître l'emplacement des différents réglages, voici des exemples sur des BING (BMW) et Jikov (URAL)...

 

Problème ?

Et oui, d'origine, sur les Jikov, il n'y a pas de prises de dépression... On doit donc les faire soi-même, éventuellement en suivant les indications de la page prévue à cet effet...

Prérequis

La carburation est le dernier réglage à effectuer, ce qui suppose qu'avant d'entamer ce qui suit, on a :

·         resserré les culasses,

·         réglé les culbuteurs,

·         vérifié l'allumage,

·         ouvert l'essence... ;-)

Branchement

On fait d'abord chauffer correctement la bécane puis on l'arrête et on branche donc l'appareil sur les carbus, en veillant à ne pas se tromper de vis (confusion entre la prise de dépression et la vis de richesse sur les BING).

On veille bien à brancher la colonne de gauche sur le carbu de gauche, et celle de droite sur celui de droite, sinon c'est moins commode ;-) Et on veille à l'étanchéité de l'ensemble.

Réglages initiaux

Les câbles doivent être détendus, mais sans excès, la vis de richesse vissée à fond, puis dévissée d'un tour complet environ ( c'est variable selon les modèles), les vis de butées sont juste au contact.

Évidemment, tout doit être propre et les différents organes, mobiles sans contrainte.

Ca tourne !

...et ça pulse comme le montre la vidéo ci-dessous. L'appareil est branché sur une Ural, on voit le fluide battre au rythme du régime du moteur, puis finir par se stabiliser lorsque la machine cale :

Réglage du ralenti

On démarre la bécane en surveillant sur le "comparatomètre" que toute l'huile n'est pas aspirée dans un des cylindres (ce qui serait signe d'une importante dissymétrie...) :

·         On joue sur les vis de butée de ralenti pour maintenir un régime moteur aux alentours de 1000 t/mn,

·         Pour chaque carbu, on joue sur la vis de richesse (et uniquement sur celle-ci) pour amener le moteur à son régime maximum (si ça monte trop, on dévisse la vis de butée). On reconnaît aisément ce point idéal de réglage : quand on y est, si on visse ça ralentit, et si on dévisse, ça ne fait pas grand chose ou bien le régime devient instable !

·         A ce moment, le réglage de la richesse est optimum,

·         On regarde le "comparatomètre", les 2 niveaux sont rarement identiques !

·         On accélère, en agissant sur la vis de butée, du carburateur dont le niveau est le plus haut, il doit baisser.

·         On équilibre ainsi les niveaux, si le régime est incorrect, on le corrige en jouant sur les 2 carbus simultanément,

·         Puis on rééquilibre si nécessaire, etc...

Quand le réglage est bon, on vérifie que les vis de richesses sont toujours "au top", et qu'aucun des câbles de gaz ou de starter n'est en tension.

C'est parfait !!!

Réglage de l'accélération

A ce niveau, on joue uniquement sur les vis de longueur des gaines, ce réglage ne modifie absolument pas le réglage du ralenti.

·         Poignée relâchée, on ajuste le jeu initial aux câbles (un peu mou, mais pas trop...)

·         On accélère doucement,

·         Si un des niveaux monte, on doit augmenter la tension du câble correspondant pour accélérer un peu plus de ce coté là....

·         Si tout est bien réglé, les niveaux restent identiques depuis le ralenti jusqu'au régime maxi

Et quand c'est bien réglé, ça se sent, le régime monte en moins de deux, sans vibration, sans rechigner, la bécane démarre facilement, le ralenti est nickel, c'est un vrai plaisir !!!

Démontage

On arrête le moteur d'abord, on débranche et on range soigneusement le "comparatomètre", dont on ne pourra désormais plus se passer.

On a rien oublié ?

Si, on remet les vis pour reboucher les prises de dépression ;-)

Conclusion

Voici un outil qui rend vraiment service, et dont on regrette de ne pas l'avoir eu plus tôt...

Attention ! le niveau évolue doucement dans les tuyaux, il n'y a donc pas à être terrorisé de voir toute l'huile aspirée brutalement dans un des cylindres.... (elle y serait vaporisée, tout au plus). Cependant, toujours, en cours d'utilisation, on vérifie les niveaux et on ne branche ni ne débranche avec le moteur en route.

Le point qui surprend souvent, est que ça aspire plus fort sur le carbu qui n'est pas assez accéléré ! C'est précisément parce que le boisseau, pas assez levé, bride l'admission. Comme le volume d'air aspiré (égal à la cylindrée) est constant à chaque admission, c'est la prise de dépression qui compense le "manque à gagner"...

Bon réglages !

Il y a aussi plein de réalisations de visiteurs de ce site sur cette page, sans compter la page de Dominique qui, avec une extension pour 4 cylindres, est devenu un partisan acharné de l'efficacité économique...


 

http://www.moto-histo.com/Carbu/Carbu.htm

Carburation : Evolution et fonctionnement

Tout moteur a combustion interne fonctionne sur le principe de l'inflammation d'un mélange composé d'un comburant, l'air, et d'un combustible, dérivé du pétrole ou de gaz.

Ce mélange est assuré par le carburateur, ou par un dispositif plus évolué d'injection, qui doit assurer :

  1. L'homogénéité du mélange air / combustible.
    C'est à dire que chaque millimètre cube de mélange admis devra comporter exactement la même quantité d'essence.
  2. La constance de la proportion air / combustible, quel que soit le régime du moteur, donc la quantité totale de mélange admise.
    C'est à dire que, si un moteur consomme 60.000 litres d'air et 6 litres d'essence à l'heure à un régime constant de 2.000 tr/mn, il devra, à 4.000 tr/mn consommer 120.000 litres d'air et 12 litres d'essence.

  • Les carburateurs qui ont équipé les premiers véhicules mus par un moteur à combustion interne (ou, plus communément, "moteur à explosion"), comme celui de la De Dion - Bouton de 1899, ci-contre, étaient loin de pouvoir répondre à ce cahier des charges.
    Appelés "à léchage" ou "à barbotage", ils se composaient d'un réservoir d'essence dans lequel pénétrait un tube, pour renouveler l'air aspiré par le moteur. Le mélange air / essence étant assuré par l'évaporation de cette dernière.
    En dehors du peu de précision dans le rapport air / essence, ce type de dispositif posait un problème non négligeable puisqu'en cas de retour de flamme, peu rare à l'époque, celui-ci pouvait se propager directement au réservoir.

 


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  • Les carburateurs ne tardèrent donc pas à s'améliorer, pour adopter une configuration assez proche de ceux qui équiperont la plupart de nos motos jusque dans les années '70 (Certains petits malins s'empresseront de me faire remarquer que c'était au siècle précédent).
    A la même époque que la De Dion - Bouton, la voiturette Léon-Bollée (bien que dénommée voiturette, elle se rattache au genre "moto" du fait qu'elle ne possède que trois roues) est dotée d'un carburateur de marque "Phénix" qui comporte déjà une cuve à niveau constant régulé par un flotteur muni d'une aiguille fermant l'arrivée d'essence lorsque la cuve est remplie. Il est également doté d'un diffuseur (appelé "champignon") assurant l'homogénéité du mélange.
    Il ne lui manque plus, pour être parfaitement moderne, qu'un volet permettant de faire varier le volume d'air admis.
    Ici, ce volume est réglé une fois pour toutes par une grille rotative, le moteur étant prévu pour fonctionner à régime constant... ou presque : En montée, il finissait bien par descendre, jusqu'à ce que l'on passe un rapport inférieur.

 


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  • Les choses ne tarderont pas à évoluer et on trouvera rapidement - couramment à partir de 1920 - des carburateurs "modernes", dont le principe général restera inchangé pendant près de 70 ans. Bien sur, ils ne seront pas tout de suite aussi évolué que l' "Amal G.P." ci-joint, qui est un "must" des années '50.
    Les premières versions de carburateurs auront souvent une cuve séparée du corps du carburateur, afin de permettre de régler le niveau de la cuve par rapport à celui de la buse du gicleur. En effet, pour que le carburateur fonctionne correctement, ceux-ci doivent être au même niveau. Comme ce réglage se faisait le plus souvent au moyen de la célébrissime méthode "pifométrique", le résultat n'était que très rarement atteint de manière parfaite.
    Raison pour laquelle les concepteurs les fixeront rapidement l'un à l'autre.

 


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Technique :

Les schémas ci-dessous représentent différentes phase d'ouverture du boisseau et les différents éléments réglant le mélange air / essence :

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque la poignée de l'accélérateur est totalement "fermée", le boisseau ferme presque totalement l'admission, ne laissant qu'un filet d'air dans le conduit d'admission.
L'aiguille obstrue totalement le gicleur principal.
Seul le gicleur de ralenti détermine l'essence admise dans le mélange.

 

Lorsque la poignée de l'accélérateur est à mi-ouverture, le boisseau ouvre à moitié le conduit d'admission et l'aiguille du gicleur, solidaire du boisseau détermine la quantité d'essence injectée dans le mélange par le gicleur.
Entre 1/4 et 3/4 d'ouverture de la poignée, l'essence est ainsi proportionnelle à l'air admis.
Cette plage peut être légèrement modifiée par le réglage de la hauteur de l'aiguille.

 

Au delà de 3/4 d'ouverture de la poignée d'accélérateur, jusqu'à son ouverture complète, seul le gicleur détermine la quantité d'essence admise. C'est à ce moment là que le diamètre du gicleur choisi est la plus importante.

 

Intermède :

Pourquoi, vous demanderez-vous, le gicleur principal est-il interchangeable ? Pour plusieurs raisons, bien sur :


 

 

Suite de l'évolution :

  • La position de la cuve à côté du corps du carburateur pose un problème d'encombrement, surtout lorsque l'on multiplie le nombre de cylindres des moteurs, sachant que l'utilisation d'un carburateur pour plusieurs cylindres n'est pas très usitée en moto. Certains résoudront le problème en utilisant une cuve pour plusieurs carburateurs. Comme Guzzi sur sa 8 cylindres, qui ne possède que deux cuves.
    L'invention du carburateur concentrique sur lequel la cuve n'est plus située à côté mais en dessous du corps, comme sur le Villiers ci-contre apportera une bien meilleure solution.
    Entre temps, on aura également connu les "monoblocs", dont les plus célèbres sont certainement les "Amal", sur lesquels cuve et corps sont solidaires, mais la cuve étant encore légèrement décalée sur un côté.

 


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Vous avez certainement entendu parler de carburateurs horizontaux, verticaux et inversés :

Mais quelle que soit leur configuration, adoptée la plupart du temps pour des raisons essentiellement pratiques (encombrement, particulièrement), ils présentent tous, tant qu'ils restent dans ces configurations relativement simplistes, un inconvénient majeur :
D'une part, l'essence possède une inertie plus importante que l'air, si bien que, lorsque l'accélérateur est ouvert de manière brutale, l'air n'hésite pas à s'engouffrer, alors que l'essence, elle, tarde à arriver.
Si bien que sur certains moteurs, pas très bien réglés, je vous l'accorde, on arrive, à l'arrêt, à couper carrément le moteur simplement en accélérant brutalement.

  • Les concepteurs de carburateurs trouveront des solutions.
    Bien évidemment, lorsque les japonais doteront leurs premières motos de carburateurs à dépression - 450 Honda, a priori - ils assureront que la solution est révolutionnaire, en se gardant bien de préciser qu'ils avaient réinventé quelque chose qui existait déjà. En mieux !
    C'est dès 1902 que l'on trouve les premières applications d'un carburateur de ce type, fonctionnant sur le principe de la dépression, avec le carburateur KREBS. A la différence près qu'il y a ici une entrée d'air "principale" à ouverture constante et une entrée "d'air additionnel" dont l'ouverture est commandée par un piston, lui même dépendant de la dépression dans le carburateur et régulée par un ressort et une membrane. Celle-ci étant en caoutchouc, comme celles qui posent tant de problèmes sur nos carburateurs "modernes", depuis le passage au "sans plomb".
    (Vous trouverez de plus amples renseignements concernant le carburateur Krebs à l'adresse suivante : http://rbmn01.chez.tiscali.fr/Carburateur_membrane.HTML )
    C'est le même principe que les anglais, pourtant réputés pour leur conservatisme, reprendront,en l'améliorant, avec les carburateurs S.U. dont ils équiperont nombre de voitures et au moins quelques motos Triumph.
    Le principe en est relativement simple : Le boisseau n'est plus directement commandé par le câble d'accélérateur. Ce dernier agit sur un papillon placé en aval du boisseau, dont le déplacement ascendant est freiné par une cloche à dépression (ou à pression) qui correspond à un tuyau placé en aval du papillon. Lorsque le papillon est fermé, cela correspond à boucher le tuyau, donc à créer une pression dans la cloche. Lorsque le papillon s'ouvre, le tuyau se débouche progressivement, créant une dépression dans la cloche et permettant au boisseau, solidaire de cette dernière, de monter.
    Le petit ressort situé dans la cloche a pour but essentiel de ramener la cloche à sa position la plus basse au régime de ralenti. Quant à l'huile, elle a pour but d'éviter le grippage.

    Les japonais reprendront à leur tour le principe sur la 450 Honda, en commandant la montée de la cloche par un ressort, puis, par la suite, grâce à une membrane. Amélioration ? Pas sur : Avec l'essence sans plomb, le carburateur S.U. continue de fonctionner sans problèmes. Ceux de la 450 Honda, avec une essence moins grasse, risque de gripper. Quant aux membranes, je n'en donne pas cher.

 


Carburateur KREBS (1903)


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  • Il existera d'autres solutions - peu connues - dont le but est également de permettre une admission progressive du mélange, tel ce carburateur Binks - ci-dessous - qui utilise trois gicleurs qui entrent en fonction les uns après les autres, selon la hauteur du boisseau.
    Je ne sais pas à quelle date a été inventée cette solution, mais on peut, d'après la date de parution du livre dont il est issu, le dater entre 1920 et 1930. Ce qui est étonnant c'est que ce carburateur n'ait pas fait école puisque, bien qu'assez compliqué, il semble astucieux.

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  • Vers 1921 environ, B.S.A. tentera également d'apporter sa propre contribution au problème avec un carburateur équipé de deux boisseaux rotatifs tournant en sens inverse l'un par rapport à l'autre et dont l'aiguille (le pointeau) est commandé par une molette.
    Que celui qui voit un quelconque avantage à un tel système me le fasse savoir. Il faudra, avant tout, essayer d'en comprendre le fonctionnement !
    Il semblerait qu'on ait à faire ici à une solution "purement british", bien qu'ils nous aient démontré par ailleurs avoir eu quelques bonnes idées en la matière.

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L'injection :

Puis, on inventa l'injection...
Pas tout à fait, en fait. Voir même pas du tout, puisque le premier brevet de moteur à combustion interne doté d'une injection fut déposé en 1893 par un certain Rudolf Diesel.
Ce moteur utilisait alors comme carburant la poudre de charbon. Mais Diesel opta très vite pour un carburant auquel la mémoire collective a associé son nom : le Gas-Oil, bien sur, dont l'utilisation est indissociable du système d'injection.
On ne s'étendra guère plus sur ce type de moteur qui a très rarement été utilisé sur des motos, à l'exception du minuscule ( 18 cm3 ) et néanmoins remarquable Lohmann de 1948.

Ce type de moteur mettra d'ailleurs longtemps à s'imposer, même dans le domaine de l'automobile. Quant à l'injection, personne ne pensera à l'utiliser sur des moteurs de voiture à essence. Encore moins sur des motos. Il faut dire que les coûts de fabrication d'un tel système auraient été exorbitants alors que le prix de l'essence ne dépassait guère celui de l'eau !

Comme souvent, ce sont les recherches dans le domaine de la guerre qui vont faire avancer la technique : Avec un avion, en cas de combat direct, le salut n'existait bien souvent que dans la fuite : en piqué, à l'envers, en looping ... Comment, dans ces conditions, demander à un carburateur de conserver un niveau de cuve constant ? Sans parler des problèmes de givre ! En 1935, Mercedes va donc développer pour ses moteurs d'avion un système d'injection directe, en collaboration avec Bosch. Ce dernier avait en fait commencé ses travaux sur l'injection dès 1931.
Pendant la seconde guerre mondiale, des avions américains seront également équipé de système à injection indirecte.

Il faut attendre 1949 pour rencontrer des systèmes d'injection - indirecte - sur des moteurs automobiles : Les 4 cylindres Offenhauser utilisés à l'époque à Indianapolis. Comme quoi, les américains ne sont pas toujours techniquement si attardés qu'on veut vient le croire.
Toujours dans le domaine de la compétition, on verra des moteurs à injection indirecte sur des Connaught de Formule 2 en 1953 et directe sur des Mercedes de Formule 1 en 1954. Epoque à laquelle apparaît le première voiture de (petite) série dotée d'un système à injection : La Mercedes 300 SL (injection directe Bosch, bien sur).

  • C'est encore d'Allemagne, avec B.M.W., que nous viendront les premières applications de l'injection sur des moteurs de motos. Ou plus exactement, sur des side-cars dans un premier temps, puis sur leurs motos de Grand-Prix, en 1955. Il s'agissait alors d'une injection indirecte.
    D'après les rares pilotes qui ont pu essayer cette moto ainsi équipée, elle était quasiment inconduisible, particulièrement en cas de faible adhérence, en raison de la brutalité excessive de son moteur. Brutalité qui posait moins de problèmes lorsqu'il s'agissait d'un side-car.

    B.M.W. n'en continua pas moins, par la suite, à utiliser l'injection, souvent avec succès, sur ses moteurs de compétition : voitures de F2 ou de rallye.

 


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  • En 1960, M.V. Agusta exposa au salon de Milan un 125 monocylindre deux-temps, dont l'injection, mécanique, s'effectuait dans les transferts et à basse pression. Il ne connut jamais la phase de production et ne fut peut-être même jamais monté sur une moto. Son régime, de par sa conception, était limité à 4.500 tours / minute.

    P.S. : Sur ce coup, si j'avais pu avoir une quelconque forme de fierté pour avoir dégotté une "info" avant les autres, ça ne me sert, en fait, pas à grand-chose ! Jean Bourdache nous apprend, dans "Moto-Revue Classic" n°8 que l'engin n'est pas de 1960 mais de 1957 ni un deux temps, mais bien doté de soupapes.
    Jean nous apprend que l'appendice sur le carter cache une pompe qui envoie l'essence sous pression directement dans la pipe d'admission. Le câble d'accélérateur commandait donc simultanément la pompe et le papillon d'injection. Vous imaginez le travail du mécano sur les MV-6 de l'époque !

 


(doc MR-Classic / Bourdache)

 

  • C'est de France, avec Motobécane, que nous viendra, en 1971, la première application d'une injection directe électronique sur un moteur de moto. Par la même occasion, Motobécane aurait pu être le premier à doter une moto de série d'une injection.
    Le but du constructeur de Pantin était - déjà - de diminuer la consommation qui a toujours été excessive sur un deux temps. D'après les premiers essais réalisés, ce but avait été atteint : Après des premiers essais sur une 125 monocylindre, Motobécane équipa une 3 cylindres de 350 cm3 (badgée 500) de ce système. Elle consommait déjà de 30 à 40% de moins que la 350 à carburateurs dont elle dérivait.

    D'après les essayeurs, le prototype roulant possédait un "trou" important de carburation entre 2 et 3.000 tours / minute. Chose étonnante lorsque l'on sait que l'injection, tout particulièrement électronique, est censée supprimer tout engorgement. Mais il ne s'agissait alors que d'un prototype.

    Anecdotiquement, les injecteurs utilisés étaient de marque ... Bosch. Ce qui n'est pas très étonnant, en fait.

 


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  • Les premières motos de série à moteur non compressé, alimentées par injection apparaissent non pas en 1984 avec le "vilain gros canard" de chez Kawasaki, la 1300 / 6 cylindres, mais, d'après "Motorcycles On Line", dès 1980.
    Cette première moto de série équipée de l'injection est toujours une Kawasaki : La Z1000 Mk2, dotée d'un système répondant au nom poétique d' "EFI".
    Cette injection fut bien, ensuite, adoptée sur la Z1300, probablement dans le but de maîtriser une consommation excessive sur une moto dont l'excédent de cylindrée n'apportait pas un avantage déterminant en terme de performances.
    Lorsque l'on sait le peu de succès qu'a connu ce modèle par rapport à sa concurrente désignée sur le marché - la Honda 1000 CBX / 6 - on peut se demander si cet apport technologique n'était pas simplement un argument commercial. Si c'était le cas, c'était raté : ça ne la fera pas plus vendre. Les motards - et probablement les motocistes également - n'étaient pas prêts pour une technique qu'ils jugeaient trop complexe.

 

 

 

 

  • Lorsqu'en 1982 Honda introduit sur le marché la "CX-500 Turbo", il s'agit de la première moto de grande série équipée d'un turbocompresseur. Elle est également dotée d'une injection, appelée "Computerized Fuel Injection".
    On pourrait penser qu'adoptant un compresseur, Honda n'avait pas d'autre choix que d'utiliser une injection comme système d'alimentation. Ce serait oublier un peu vite que le compresseur a existé bien avant l'injection et l'électronique.
    Une telle débauche de technologie ne suffira pas à convaincre les acheteurs. A tel point que lorsqu'on parle de "grande série", le terme semble quelque peu exagéré !
    Les possesseurs de telles machines s'en moquent bien. Ils savent que cette moto aura sa revanche ... en collection.
    (La moto ci-contre est celle de l'inénarrable "Pierrot")

 


(cliquez pour agrandir)

 

 

 

  • En 1983, B.M.W. commence avec ses "flat-twin" dont la conception remonte au début du siècle (précédent, bien sur), à ressentir de plus en plus les effets de la concurrence et songe à proposer une nouvelle moto : Ce sera la série des K100, puis K75 (en 1985). Quitte à changer, B.M.W. le fera jusqu'au bout : 3 ou 4 cylindres en ligne (mais toujours horizontaux) et surtout, l'injection.
    La clientèle de B.M.W., elle, est plutôt atypique et fidèle. Une bonne partie d'entre-elle passera sans transition de la moto du marché ayant la conception la plus ancienne à la plus moderne (ou presque).
    Le pire, c'est que la plupart ne s'en sont même pas rendus compte !

 

 

 

 

  • Depuis, quelques constructeurs ont adopté ce type d'alimentation, comme Ducati, Guzzi, Harley-Davidson et plus récemment Voxan. Quant à l'américain Cannondale, il a été le premier, en 1998, à en équiper une moto de cross.
    On ne manquera pas de remarquer que la plupart des moteurs ainsi équipés sont des bicylindres.
    Probablement pour des raisons de coût, mais également d'encombrement.

 

 

 

 

  • Le cas du moteur de la Bimota "500 V due" est particulier, puisque l'équipe de ce petit constructeur italien a décidé de concevoir un moteur deux temps au moment où, pour des raisons de pollution, il a totalement disparu du paysage motocycliste.
    Pour contrecarrer ce problème, Bimota décide de développer une injection directe dans lequel l'essence n'est introduite dans le cylindre qu'à partir du moment où les transferts sont entièrement fermés. Ce qui demande une pression énorme et un temps d'injection extrêmement court.
    Malheureusement, la moto s'avèrera bien trop brutale à piloter et le constructeur sera obligé de revenir en arrière en adoptant des carburateurs.

 

 

 

 

  • Pour l'anecdote, Philippe Capaldi me fait remarquer, à juste titre, que l'un des premiers - sinon le premier - deux temps à injection (indirecte) est certainement le Vélo-Solex ( © Magnetti-Marelli : Merci Jean ;-)
    Si vous avez un jour l'opportunité de démonter un de ces géniaux engins, vous constaterez que le dispositif qui l'alimente en essence ne possède pas de cuve : Il s'agit donc bien d'une injection.
    Le fait que © Magnetti-Marelli ait racheté © Vélo-Solex n'est donc pas le pur fruit du hasard.

 

 

 


 


Technique :

Chacun sait qu'il existe plusieurs types d'injection : directe ou indirecte, mécanique ou électronique.
Elles ont toutes des avantages et des inconvénients. Nous essayons d'en énumérer ici, simplement, les caractéristiques ainsi que les qualités et les défauts.

Injection Indirecte

Injection Directe

 

 

  • L'essence est pulvérisée dans la tubulure d'admission, en amont de la soupape d'admission (de la même manière qu'avec un carburateur.
  • L'essence est pulvérisées directement dans la chambre de combustion.
  • L'essence étant pulvérisée en dehors de la chambre de combustion, ce système présente encore des risques d'inflammation. Peut-être encore plus qu'avec un carburateur. Mais l'essence peut être injectée de manière continue.
  • L'injection dans le cylindre ne peut s'effectuer qu'en phase avec le cycle de fonctionnement du moteur, (on ne peut injecter l'essence en phase d'échappement) donc pendant un laps de temps très court.
  • Le système se contente d'une pompe à injection à basse pression. Mais l'homogénéité du mélange est difficilement réalisée. Plus difficilement que dans un carburateur.
  • Le système nécessite une pompe à injection à forte pression (il faut combattre l'effet de la pression exercée dans le cylindre), mais il existe des problèmes liés à la température régnant dans la chambre de combustion. On essaye de minimiser cet inconvénient en plaçant l'injecteur sur la paroi du cylindre, juste avant le point mort haut.

 

Injection Mécanique

 

Injection Electronique

 

 

 

Les injections mécaniques fonctionnent grâce à des pompes alternatives composées d'un piston à course constante, commandé par une came. Lorsque le piston est poussé dans son cylindre, l'essence est envoyée sous pression dans l'injecteur.

Elle nécessite un piston distinct par cylindre. Ce qui entraîne une complexité et un coût de fabrication importants et proportionnel au nombre de cylindres. Plus grave encore, son encombrement n'est pas négligeable.
Raison pour laquelle on ne verra pas, pendant longtemps, ce genre de dispositif sur des motos de plus de deux cylindres.

 

C'est à partir des années '70 que l'injection électronique a commencé à supplanter l'injection mécanique.
Dans l'injection électronique, le temps d'injection est déterminé par une sorte de vanne, commandée par un micro électro-aimant, faisant partie de l'injecteur lui-même.

Au début, cet injecteur était commandé par des capteurs détectant la position de l'accélérateur, le régime du moteur, l'allumage et, parfois, la pression dans la tubulure d'admission.
Puis on a ajouté des capteurs de température de l'eau, de l'huile, des gaz d'échappement, de pression atmosphérique. Mais aussi de vitesse d'accélération des roues motrices, pour en contrôler le patinage.
Tout ceci étant contrôlé par un processeur, contenant un programme informatique. Si bien que quasiment plus aucun mécanicien ne peut vous dire pourquoi votre moteur ne fonctionne pas correctement ... en supposant que le programme contrôlant tout cela ne possède pas de "bug" !

Conclusion (partielle et provisoire) :

Les dispositifs d'injection sont généralement très coûteux. Pas forcément dépendants, d'ailleurs, du nombre de cylindres dans le cas d'une injection électronique.

Par ailleurs, la transition carburateur / injection n'est pas toujours évidente et n'engendre pas systématiquement un gain de performances. Il n'est pas inutile de rappeler, à ce sujet, qu'un constructeur du niveau de Ferrari vit diminuer la puissance de ses moteurs lorsqu'il fût obligé d'y adapter l'injection pour pouvoir continuer à exporter ses voitures aux U.S.A. !

Raisons suffisantes pour que les fabricants de motos ne se soient pas précipités sur cette solution.
Tant que les normes d'émission d'éléments toxiques resteront moins exigeantes pour les motos que pour les voitures.

Ce qui, certainement, ne durera pas très longtemps.

P.S2 : Effectivement : Tous les constructeurs y arrivent en raison des nouvelles normes. Dans l'optique de la préservation de l'environnement, c'est peut être une bonne chose (quoi que : Il faudra tout de même arriver à trouver un moyen pour que nos vaches arrêtent de péter). Dans le domaine de la mécanique, je réserve mon appréciation : Amenez votre voiture hyper-électronisée à votre garagiste. Vous ne serez pas déçus du voyage : En cas de problème la solution consiste, maintenant, à changer de véhicule.